En outre-mer, le monde professionnel du jeu vidéo se développe grâce à la croissance de plusieurs structures. Encadrant et dominant la compétition de jeux vidéos, ces associations se développent sur plusieurs axes : la création d’équipes professionnelles, l’organisation de compétitions ou de tournois, mais également, à travers plusieurs démarches pédagogiques, les structures martiniquaises comme Rising Opossum ou Lan.Est.Party participent à la mise en valeur du jeu vidéo auprès de tous les publics.
Il y a pleins de médiums artistiques, le jeu vidéo est une culture
Fulvio Julvecourt, Président de Lan.Est.Party
Au-delà de l’organisation de compétitions et de la participation à celles-ci, les structures ultramarines se construisent autour d’un même principe : l’accessibilité. C’est ce que propose Lan.Est.Party, une association martiniquaise créée il y a deux ans qui organise des tournois en « réseau local » (joueurs rassemblés dans un même endroit). Le but ? Favoriser les échanges sociaux, lutter contre l’isolement, se retrouver physiquement et échanger avec les publics de tout âge sur le domaine. Dépassant le stade de simples consommateurs, les jeunes martiniquais sont ainsi amenés à créer : sous la forme d’articles ou de tests vidéos pour leur blog.
À Paris ce week-end, que cela soit pour Gigagames ( Fédération guadeloupéenne de esport) ou pour Lan.est.Party et Rising Opossum, structures martiniquaises, la convention a attiré et rassemblé les passionnés de jeux vidéos.
La Paris Games Week est ce qu’il y a de meilleur, cela nous inspire beaucoup
Fulvio Julvecourt, Président de Lan.Est.Party
La présence de Fulvio, président de Lan.Est.Party, sur Paris n’était pas anodine. Ce père de quatre enfants était présent au salon afin de rencontrer des partenaires et des structures organisatrices pour proposer, à l’avenir, des conventions valorisant la culture du jeu vidéo en Martinique.
D’autres, comme Ninix, staff technique de la team e-sport Rising Opossum, prenaient la température à une semaine d’une compétition internationale aux Docks de Paris : L’Ultimate Fighting Arena.
Refondée en 2017, Rising Opossum ne cache pas son ambition et son désir de représenter la Martinique du mieux que possible dès la semaine prochaine. Au-delà de performances e-sportives, l’association martiniquaise se positionne comme actrice du monde du jeu vidéo à l’international.
Sous régie de la CANOC ( Carabean Association Of National Olympic Comitee) et du Comité Olympique mondial, Rising Opossum a un objectif clair en tête "développer l’e-sport en Martinique".
Portée à ses débuts par Layo, un joueur professionnel martiniquais devenu coach, l’association n’a pas fini de promouvoir le jeu vidéo auprès du plus grand nombre.