Vives, colorées, parfumées, elles sont bien là sur nos balcons, nos terrasses ou dans nos jardins. Ces fleurs sont un réconfort pour certains, pour d'autres elles annoncent des jours meilleurs. Une belle fleur ne laisse personne insensible.
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Tout est parti d'une seule fleur, vive et éclatante. D'un besoin soudain mais impérieux de la photographier de près, pour que ces couleurs envahissent l'image, pour garder cet éblouissement. En un clic, l'image est prise. Elle est partagée sur les réseaux sociaux. C'est comme ça, qu'est née l'idée de demander à nos proches, nos collègues, nos amis, de nous envoyer une photo de fleur, prise en gros plan.
Une photo fraîche, récente, des fleurs qui les accompagnent dans leur confinement, dans un pot, une jardinière, sur un balcon.
Le soir même, une mosaïque de fleurs colorées envahit l'album photo de nos smartphones. Toutes ces fleurs nous réjouissent, nous plaisent dans leurs différences. Elles balaient d'un jet coloré toutes les idées noires. Oui, nous sommes en manque de nature, de promenades... alors même virtuelles les fleurs font du bien.
Cet interlude me renvoie à la lettre envoyée à Ruth Mackenzie, directrice artistique du Théâtre du Chatelet, par le peintre David Hockney, confiné en Normandie. Il y écrit :
Regardez les dessins de David Hockney tout en écoutant sa lettre lue par Augustin Trapenar :
Une photo fraîche, récente, des fleurs qui les accompagnent dans leur confinement, dans un pot, une jardinière, sur un balcon.
Le soir même, une mosaïque de fleurs colorées envahit l'album photo de nos smartphones. Toutes ces fleurs nous réjouissent, nous plaisent dans leurs différences. Elles balaient d'un jet coloré toutes les idées noires. Oui, nous sommes en manque de nature, de promenades... alors même virtuelles les fleurs font du bien.
Cet interlude me renvoie à la lettre envoyée à Ruth Mackenzie, directrice artistique du Théâtre du Chatelet, par le peintre David Hockney, confiné en Normandie. Il y écrit :
Je ne cesse de partager ces dessins avec mes amis, qui en sont tous ravis, et cela me fait plaisir. Pendant ce temps, le virus, devenu fou et incontrôlable, se propage. Beaucoup me disent que ces dessins leur offrent un répit dans cette épreuve.(...)
Comme des idiots, nous avons perdu notre lien avec la nature alors même que nous en faisons pleinement partie.
Regardez les dessins de David Hockney tout en écoutant sa lettre lue par Augustin Trapenar :