Tétraplégique à la suite d'un plongeon en 2014 en Polynésie, Levy a retrouvé le goût de vivre à Montpellier où il vit avec sa grand-mère et se prépare à devenir "game designer".
Chaque jour, le rituel est le même pour Levy. Marie-Louise, sa grand-mère, entre dans la chambre de l'appartement, situé à Montpellier, pour préparer son petit fils. "Une heure pour la petite toilette, deux heures pour la grande toilette", affirme t-elle sans trop s'étendre. Elle doit ensuite habiller Levy, lui mettre ses chaussures, le transférer avec l'élévateur sur son fauteuil, préparer son sac et l'accompagner enfin au rez-de-chaussée de l'immeuble car il ne peut ouvrir seul les portes. "Un au-revoir avec un sourire et voilà", dit-elle.
Levy est en deuxième année à l'école e-artsup de Montpellier où il suit une formation diplômante de Bachelor professionnel. L'association "Tuapo a Levy, Solidarité pour ses études" a permis à Levy de financer ses études qui se montent à 6000 euros par an. "Il a déjà fait une excellente première année où il a été très courageux parce qu’il se lançait des challenges techniques que peu d’étudiants auraient pu relever et du coup il continue sur sa lancée. En général, dès qu’il y a quelque chose de compliqué à animer c’est pour lui", explique Benoît Toupet, le directeur pédagogique e-artsup.
Lorsqu'il n'est pas en cours, Levy est sur son lit à la maison, le regard concentré sur ordinateur. "Je passe l'essentiel de mon temps sur l'ordinateur", indique-t-il, ajoutant, "quand je m'arrête, c'est pour dormir, mais depuis l'accident je dors très peu". Dans un peu plus d’un an, son diplôme en poche, Lévy cherchera un travail dans l’univers des jeux vidéo. Il n’envisage pas de revenir en Polynésie. L’environnement n’est pas suffisamment adapté pour son handicap.
Une excellente première année
Levy est en deuxième année à l'école e-artsup de Montpellier où il suit une formation diplômante de Bachelor professionnel. L'association "Tuapo a Levy, Solidarité pour ses études" a permis à Levy de financer ses études qui se montent à 6000 euros par an. "Il a déjà fait une excellente première année où il a été très courageux parce qu’il se lançait des challenges techniques que peu d’étudiants auraient pu relever et du coup il continue sur sa lancée. En général, dès qu’il y a quelque chose de compliqué à animer c’est pour lui", explique Benoît Toupet, le directeur pédagogique e-artsup. "Je n'ai pas le temps de pleurer"
Dans son école, où Levy s'est parfaitement adapté, et auprès de sa grand-mère qui l'accompagne au quotidien, Levy a trouvé son équilibre. "Depuis l’accident, c’est compliqué de garder le sourire comme avant, mais je n’ai pas le temps de pleurer, du coup, je m’énerve souvent c’est ma façon de relâcher la pression et c’est mamie qui prend un peu, mais comme elle a l’habitude, elle me supporte".Une autre façon de se déplacer sur le clavier
Levy a du faire preuve d'imagination pour surmonter son handicap et ne pas se laisser distancer par les autres étudiants. "En fonction des différents outils que l'on doit utiliser en cours, j'ai du chercher des façons de me déplacer avec mes mains pour que ce soit plus efficace pour travailler", affirme Levy, dont la capacité de travail fait l'admiration de ses copains. "L'ordinateur exige une bonne mobilité des doigts parce qu'il y a de nombreux raccourcis à utiliser. Je m'étais dit, mais comment va t-il faire et je dois dire qu'il m'impressionne beaucoup", raconte Tristan.Lorsqu'il n'est pas en cours, Levy est sur son lit à la maison, le regard concentré sur ordinateur. "Je passe l'essentiel de mon temps sur l'ordinateur", indique-t-il, ajoutant, "quand je m'arrête, c'est pour dormir, mais depuis l'accident je dors très peu". Dans un peu plus d’un an, son diplôme en poche, Lévy cherchera un travail dans l’univers des jeux vidéo. Il n’envisage pas de revenir en Polynésie. L’environnement n’est pas suffisamment adapté pour son handicap.