Patrick Plaisance, originaire de Guadeloupe, dirige le plus grand centre des urgences de Paris à l'hôpital Lariboisière. Chaque année, 73 000 patients sont pris en charge dans ce service. Une machinerie complexe qui repose sur la compétence d'une équipe de professionnels totalement investis.
Patrick Plaisance a sous sa responsabilité plus de 150 médecins, infirmiers et aides-soignants chargés d'accueillir chaque jour en moyenne 200 patients. Cette charge immense est la sienne depuis 14 ans dans le plus grand centre d'urgence de Paris à l'hôpital Lariboisière. "C'est le seul service à l'hôpital ouvert 24h sur 24 et n'ayant aucun droit de refus de patients", indique-t-il.
Patrick Plaisance est unanimement apprécié par son équipe pour sa compétence, son expérience, mais également pour son implication dans le bon fonctionnement du service. Cette équipe est sans aucun doute sa plus grande fierté, "elle est royale" , dit-il, et c'est aussi pour cette raison qu'il s'inquiète pour son avenir. "Nos dirigeants doivent veiller à ce que les personnels motivés puissent continuer à l'être". Le service des urgences de Lariboisière n'échappe pas à la crise que traverse l'hôpital public.
A l’Université Diderot, Patrick Plaisance le professeur de médecine partage aussi son expérience avec de jeunes professionnels de l'urgence."Ça fait partie intégrante de ma vie, il y a le soin aux patients qui est notre premier métier, mais transmettre aux autres, c'est extraordinaire.".
Sous sa responsabilité, les apprenants préparent un diplôme universitaire qui leur permettra de compléter leur expérience et d'occuper de nouvelles responsabilités. "Nous les faisons travailler sur des cas relativement lourds pour créer la cohésion d'équipe et travailler sur du diagnostic et de la thérapeutiques pour les médecins."
Une équipe "royale" mais sous pression
Patrick Plaisance est unanimement apprécié par son équipe pour sa compétence, son expérience, mais également pour son implication dans le bon fonctionnement du service. Cette équipe est sans aucun doute sa plus grande fierté, "elle est royale" , dit-il, et c'est aussi pour cette raison qu'il s'inquiète pour son avenir. "Nos dirigeants doivent veiller à ce que les personnels motivés puissent continuer à l'être". Le service des urgences de Lariboisière n'échappe pas à la crise que traverse l'hôpital public.
On a beau tenté d'organiser, améliorer, optimiser... Si a un moment donné, on n'a pas suffisamment de personnel, là, c'est compliqué
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A l’Université Diderot, Patrick Plaisance le professeur de médecine partage aussi son expérience avec de jeunes professionnels de l'urgence."Ça fait partie intégrante de ma vie, il y a le soin aux patients qui est notre premier métier, mais transmettre aux autres, c'est extraordinaire.".
Sous sa responsabilité, les apprenants préparent un diplôme universitaire qui leur permettra de compléter leur expérience et d'occuper de nouvelles responsabilités. "Nous les faisons travailler sur des cas relativement lourds pour créer la cohésion d'équipe et travailler sur du diagnostic et de la thérapeutiques pour les médecins."