Les cinq territoires ultramarins concernés par la laicité sont la Martinique, la Guadeloupe, la Réunion, Saint-Martin et Saint-Barthélémy. David Andrew, président et fondateur honoraire de l'association "L’Essentiel d’Outre-Mer et d’Ailleurs" (E.O.M.A), déplore le manque de soutien financier pour l’association malgré deux ans de demandes. "On ose donner de notre propre argent parce qu’on croit en la laïcité".
Samuel Paty, symbole du combat pour la liberté d’expression
Moment fort de la soirée : l’hommage rendu à Samuel Paty, professeur assassiné en 2020 pour avoir défendu la liberté d’expression. Ses élèves se souviennent d’un enseignant bienveillant, qui les poussait à développer leur esprit critique. "Il nous invitait à réfléchir, pas à répéter. C’est lui qui m’a montré la voie", témoigne l’un d’eux.
Pour l’EOMA, le but était de prouver que "la laïcité n’a pas à s’adapter aux formes du radicalisme religieux".
L'Outre-mer, modèle de coexistence ?
Malgré des atteintes à la laïcité dans certaines régions ultramarines, l’E.O.M.A poursuit la sensibilisation. De nouvelles Foires de la laïcité sont prévues en Guadeloupe (Anse-Bertrand et Capesterre Belle-Eau) et en Martinique (Diamant).
Pour le député guadeloupéen Olivier Serva, la diversité ultramarine est une force : "Les Outre-mer sont un exemple parce qu’on arrive à vivre avec tout un tas d’ethnies, de religions en toute sérénité."
Un engagement à travers la "Foire de la Laïcité"
En organisant la deuxième édition de "La Foire de la Laïcité", l’association L’Essentiel d’Outre-Mer et d’Ailleurs avec ses partenaires, invite établissements scolaires et structures de loisirs de Paris et d’Outre-mer à participer aux prix Jeunesse Laïcité.
L’événement vise à favoriser la compréhension de la laïcité, promouvoir l’égalité Hommes-Femmes et la non-discrimination et prévenir toute forme de radicalisation, le tout dans une ambiance conviviale et éducative.