"Big Bang Boom ! A cosmic poetry" (une poésie cosmique). C’est l’intitulé de la nouvelle exposition du prolifique peintre martiniquais Ernest Breleur, à voir jusqu’au 18 juillet à la Maëlle Galerie à Paris.
Ernest Breleur est de retour à Paris avec une nouvelle exposition à la Maëlle Galerie jusqu’au 18 juillet. "Big Bang Boom ! A cosmic poetry" (une poésie cosmique), c’est le titre de ce nouveau "solo show" qui présente des dessins et des installations du peintre et plasticien. Ces créations, réalisées entre 2013 et 2019, interrogent la notion de vivant avec des œuvres extraites des séries "L’origine du monde", "L’énigme du désir" et "Le vivant : passage par le féminin".
« C’est un questionnement autour du féminin et du désir », explique Ernest Breleur à Outre-mer La 1ere. « Et le désir est fondamentalement lié à la question du vivant. J’ai une approche poétique de la genèse du monde, qui part de l’infiniment petit et va donner des espèces. Celles-ci se reproduisent parce qu’il y a deux désirs qui se confondent, le désir sexuel et le désir de la vie. Il y a quelque chose de magique dans le désir et la reproduction. »
Ernest Breleur trouve que son travail possède une certaine résonnance dans la crise sanitaire et écologique que le monde traverse actuellement, où il est question de la disparition du vivant. « Il faut réenchanter ce monde-là avec une espèce de légèreté, sortir de cette gravité, proposer des choses qui laissent à espérer sur la question du vivant », affirme le peintre.
A 75 ans, le Martiniquais est une figure importante de l’art contemporain. Certaines de ses créations figurent notamment dans les collections permanentes de la Banque mondiale à Washington, du Palais du gouvernement en Nouvelle-Calédonie, du Musée d’art contemporain de la République dominicaine et de la Fondation Clément en Martinique. « L’œuvre n’est jamais accomplie et elle est toujours à accomplir, c’est le constat que tout artiste fait », dit-il en évoquant son parcours. « Ma posture c’est d’être dans ce questionnement de liberté de création. Tout le plaisir est là : ouvrir d’autres possibles pour voir jusqu’où la création humaine peut véritablement avancer. »
« C’est un questionnement autour du féminin et du désir », explique Ernest Breleur à Outre-mer La 1ere. « Et le désir est fondamentalement lié à la question du vivant. J’ai une approche poétique de la genèse du monde, qui part de l’infiniment petit et va donner des espèces. Celles-ci se reproduisent parce qu’il y a deux désirs qui se confondent, le désir sexuel et le désir de la vie. Il y a quelque chose de magique dans le désir et la reproduction. »
Comment le féminin donne-t-il vie ? Cela me renvoie à un impensable, c’est-à-dire dieu, et à la question du surgissement de l’homme en général, et de la vie à l’intérieur du féminin.
Ernest Breleur trouve que son travail possède une certaine résonnance dans la crise sanitaire et écologique que le monde traverse actuellement, où il est question de la disparition du vivant. « Il faut réenchanter ce monde-là avec une espèce de légèreté, sortir de cette gravité, proposer des choses qui laissent à espérer sur la question du vivant », affirme le peintre.
A 75 ans, le Martiniquais est une figure importante de l’art contemporain. Certaines de ses créations figurent notamment dans les collections permanentes de la Banque mondiale à Washington, du Palais du gouvernement en Nouvelle-Calédonie, du Musée d’art contemporain de la République dominicaine et de la Fondation Clément en Martinique. « L’œuvre n’est jamais accomplie et elle est toujours à accomplir, c’est le constat que tout artiste fait », dit-il en évoquant son parcours. « Ma posture c’est d’être dans ce questionnement de liberté de création. Tout le plaisir est là : ouvrir d’autres possibles pour voir jusqu’où la création humaine peut véritablement avancer. »