La peste a fait ses premières victimes de l'année à Madagascar où les autorités sanitaires ont annoncé avoir recensé depuis août deux cas de contamination mortelle par le bacille, qui avait tué plus de 200 personnes l'an dernier.
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"Selon des recensements effectués entre le 1er août et le 13 septembre, on a enregistré huit cas suspects de peste, dont six guérisons et deux décès dans les villages", a indiqué à l'AFP Manitra Rakotoarivony du ministère de la Santé publique. Le premier cas mortel a été identifié à Fiadanana, au nord de la capitale Antananarivo, le second dans le district d'Ambalavao (centre), a précisé le Dr Rakotoarivony.
L'an dernier, cette épidémie s'était déclarée dès le mois d'août et s'était exceptionnellement propagée aux grandes zones urbaines. Elle avait causé un vent de panique au sein de la population, notamment à Antananarivo où les pharmacies avaient été prises d'assaut par les clients en quête de masques et d'antibiotiques.
L'épidémie avait été finalement déclarée sous contrôle fin novembre 2017, après avoir fait plus de 200 morts.
Une maladie endémique
La peste est endémique à Madagascar et réapparaît presque chaque année depuis 1980 pendant la saison des pluies. Elle y est propagée par les rats poussés vers les habitations, notamment par la déforestation incontrôlée dans ce pays ravagé par la pauvreté.L'an dernier, cette épidémie s'était déclarée dès le mois d'août et s'était exceptionnellement propagée aux grandes zones urbaines. Elle avait causé un vent de panique au sein de la population, notamment à Antananarivo où les pharmacies avaient été prises d'assaut par les clients en quête de masques et d'antibiotiques.
L'épidémie avait été finalement déclarée sous contrôle fin novembre 2017, après avoir fait plus de 200 morts.