Dans un communiqué de presse diffusé auprès des médias calédoniens, le député Philippe Gomès répond "pas question de fermer l'usine du Sud" au PDG de Vale. Fabio Schvartsman envisage l'arrêt du grand complexe minier de nickel et cobalt au-delà de juin 2018. Des milliers d'emplois sont concernés.
L’usine de nickel emploie plus de 1200 salariés, mineurs et métallurgistes ou encore administratifs, auxquels s’ajoutent près de 300 sous-traitants. Les emplois induits sont estimés à 8000 personnes.
L’usine de Sud (VNC) a aussi prouvé sa capacité à devenir rentable, en divisant ses coûts de production qui sont passés de 30.000 dollars par tonne en 2014 à moins de 10.000 dollars en 2017. En comparaison, le cours du nickel affiche 11.215 dollars la tonne à la Bourse des métaux de Londres après avoir franchi le seuil des 13.000 dollars mi-novembre. Les métaux purs de VNC bénéficient d’une prime de qualité en Chine, en raison de leurs spécificités.
Philippe Gomès rappelle dans son communiqué de presse que la production de l’usine calédonienne de Vale porte à la fois sur le cobalt et le sulfate de nickel, deux métaux de grande pureté très prisés par les industries de pointe et notamment les industriels des batteries pour les véhicules électriques.
Vale Nouvelle-Calédonie a produit 4500 tonnes de cobalt l’an dernier, le métal vaut autour de 73 000 dollars la tonne, il est l’un des métaux les plus chers et les plus rentables du marché.
Le député de la seconde circonscription de la Nouvelle-Calédonie, au vue de ces « raisons objectives » affirme que l’usine du Sud ne peut être « mise sous cocon ». De quoi mettre un peu de baume au cœur des mineurs et métallurgiques calédoniens à la veille des fêtes de fin d’année. La bataille pour le sauvetage de VNC devient politique.
Mobilisation pour l’usine du Sud
Pour Philippe Gomès, député de la seconde circonscription de Nouvelle-Calédonie, une « mise sous cocon de l’usine du Sud est tout simplement hors de question ». La fermeture de cet outil industriel « d’intérêt Pays » ne peut avoir lieu et ne « peut être une variable d’ajustement des profits des actionnaires » ajoute le parlementaire.Mineurs et métallurgistes ont atteint leurs objectifs
Pour le leader de Calédonie Ensemble, l’industriel brésilien Vale via sa filiale calédonienne a démontré sa capacité à produire plus, passant de 20 000 tonnes de nickel produites en 2014 à une prévision de 48 000 tonnes en 2018 conformément à son « son objectif d’origine ».L’usine de Sud (VNC) a aussi prouvé sa capacité à devenir rentable, en divisant ses coûts de production qui sont passés de 30.000 dollars par tonne en 2014 à moins de 10.000 dollars en 2017. En comparaison, le cours du nickel affiche 11.215 dollars la tonne à la Bourse des métaux de Londres après avoir franchi le seuil des 13.000 dollars mi-novembre. Les métaux purs de VNC bénéficient d’une prime de qualité en Chine, en raison de leurs spécificités.
Philippe Gomès rappelle dans son communiqué de presse que la production de l’usine calédonienne de Vale porte à la fois sur le cobalt et le sulfate de nickel, deux métaux de grande pureté très prisés par les industries de pointe et notamment les industriels des batteries pour les véhicules électriques.
VNC - vivre et travailler en Province Sud
Vale Nouvelle-Calédonie a produit 4500 tonnes de cobalt l’an dernier, le métal vaut autour de 73 000 dollars la tonne, il est l’un des métaux les plus chers et les plus rentables du marché.
Le député de la seconde circonscription de la Nouvelle-Calédonie, au vue de ces « raisons objectives » affirme que l’usine du Sud ne peut être « mise sous cocon ». De quoi mettre un peu de baume au cœur des mineurs et métallurgiques calédoniens à la veille des fêtes de fin d’année. La bataille pour le sauvetage de VNC devient politique.