Comme le veut la coutume, c’est un frère rasta qui lui a donné son nom "I Dread". Auparavant, il en portait d’autres : Aristide et Robert. À Fond-Saint-Denis où il vit en Martinique, l’histoire de ses prénoms se confond avec celle de sa vie...
Son premier prénom, c’est Aristide mais personne ne l’a jamais vraiment appelé ainsi, même avant qu’il ne devienne rasta. Comme souvent aux Antilles fut un temps, c’est son deuxième prénom qui était le plus souvent utilisé : Robert. Et tout ça a encore changé quand, converti au rastafarisme, il est devenu pour tous, I Dread - ce qui signifie peu ou prou "moi, le terrible"! Terrible, pas dans le sens "inquiétant" mais plutôt comme "solide", comme une affirmation de soi. Et si le changement de prénom a eu du mal à passer dans la famille, en revanche les surnoms qu'on lui donnait, en particulier sa grande sœur, le font aujourd'hui rire. Pour connaître ces surnoms...
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I Dread et son épouse n’ont pas systématiquement donné des prénoms rasta à leurs enfants. Au-delà d’un prénom, l’important pour I Dread est de transmettre aussi des valeurs. Là où il vit avec sa famille aujourd’hui, est la terre et la maison où s’était installé son grand-père dont le souvenir lui est cher aujourd’hui. Un grand-père prénommé Derville, un prénom comme on n’en fait plus...
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