Près de 300 policiers se sont rassemblés sur la place du Trocadéro, jeudi soir à Paris. C’est la troisième nuit consécutive qu’ils se réunissent sans autorisation pour exprimer leur ras-le-bol suite aux agressions dont certains de leurs collègues ont été victimes.
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C’est un mouvement de défiance général contre leurs syndicats qui semblent dépassés mais aussi contre leur hiérarchie. Jeudi soir, les policiers manifestants ont appelé à la démission de Jean-Marc Falcone, le directeur général de la Police nationale, accusé de ne pas avoir soutenu ses hommes suite à leur premier rassemblement nocturne. Parmi eux, des fonctionnaires ultramarins,qui ont accepté de témoigner anonymement pour France Ô
Des représentants de policiers ont été reçus au ministère de l’Intérieur mercredi, mais le rendez-vous n’a pas apaisé leur colère. Le président de la République devait également recevoir les syndicats professionnels ce vendredi. Les policiers appellent à une « Marche de colère », mercredi prochain, qui sera, cette fois-ci, déclarée.
Des représentants de policiers ont été reçus au ministère de l’Intérieur mercredi, mais le rendez-vous n’a pas apaisé leur colère. Le président de la République devait également recevoir les syndicats professionnels ce vendredi. Les policiers appellent à une « Marche de colère », mercredi prochain, qui sera, cette fois-ci, déclarée.