Polynésie : un frère et une sœur retrouvés vivants après 7 jours de dérive en mer

Laurent et sa soeur Meherio ont été retrouvés sains et saufs. L’expérience de Laurent leur a permis de survivre : il a recueilli de l’eau de pluie, capturé un gros poisson carnivore et s’est rapproché des côtes en se servant d’une bâche comme d’une voile.
La famille Para peut enfin fêter cet heureux dénouement. Laurent et Meherio ont été retrouvés sains et saufs après 7 jours de dérive en mer. Polynésie 1 ère a suivi toutes les étapes de cette aventure qui s'est heureusement bien terminée. 

La disparition est signalée

Le mardi 8 novembre, Laurent et Meherio Para quittent l'île de Huanine pour rejoindre Maiao, une petite île proche de Tahiti, à bord d'une petite embarcation de 8 mètres, un bateau de pêche à moteur équipé d'une radio VHF et d'un téléphone portable mais sans balise de détresse à son bord. Quelques heures plus tard, leur père Robert Para signale leur disparition. Le Centre de recherche et de sauvetage en mer mobilise de gros moyens dont l'avion Gardian et l'hélicoptère Dauphin pour tenter de les localiser. Leur père, très inquiet, témoigne.

 

Le directeur du JRCC, Clément Jacquemin fait le point sur les recherches mais souligne qu'elles sont rendues difficiles à cause du manque de balise de détresse à bord.

Point recherches

 

Les recherches cessent, l'inquiétude grandit

Après 55 heures de vol sur une zone de 70 000 kilomètres carrés, les recherches cessent le dimanche. Mais la famille ne baisse pas les bras. Un élan de solidarité est lancé par les amis de Laurent et de Meherio pour retrouver les deux disparus. Le vendredi 11 novembre, le maire de la commune de la famille convie la population à soutenir Robert Para, le père de Laurent et de Meherio. 
©Hinanui SNOW


Deux pêcheurs repèrent l'embarcation

Lundi 14 novembre, deux pêcheurs les aperçoivent en plein océan. Laurent Para s'est rapproché des côtes en se servant d'une bâche comme voile. Sa réaction recueillie par Polynésie 1ère.
Disparus en mer pendant sept jours, les rescapés témoignent…

 

Rappel des consignes de sécurité

Avec cinq millions de km2, le territoire maritime polynésien est difficile à contrôler et à sécuriser. Les plaisanciers tout comme les pêcheurs professionnels doivent avoir à leur bord un minimum de matériel de sécurité. Les gilets, les fusées, la boussole et la VHF sont obligatoires mais ce n’est pas le cas des balises de détresse alors qu’elles permettraient de sauver des vies et d’éviter de longues et coûteuses heures de recherche.