L'Etat français a officiellement cédé jeudi à la Polynésie française un bâtiment pour installer en Polynésie le futur centre d'archives, d'information et de documentation sur les essais nucléaires.
•
De 1966 à 1996, les atolls de Mururoa et Fangataufa ont été le théâtre de 193 essais nucléaires qui ont eu des effets sur la santé et l'environnement des populations.
Le bâtiment, d'une valeur estimée à près de 5,5 millions d'euros, doit accueillir le futur centre d'archives, d'information et de documentation sur les essais nucléaires, qui servira à conserver et transmettre "la mémoire des évènements qui se sont déroulés au cours de la période des essais nucléaires, dans une démarche apaisée de recherche des faits historiques", indique le communiqué.
Mais la ministre des Outre-mer Annick Girardin avait indiqué il y a quelques mois qu'il avait fallu, avant de formaliser cette cession, déterminer que le lieu appartenait bien jusqu'à présent à l'Etat français et donc retrouver les documents adéquats.
Cette cession s'inscrit dans la continuité de la reconnaissance du fait nucléaire par l'ancien président François Hollande, à l'occasion de sa visite officielle en Polynésie française, en février 2016.
Front de mer de Papeete
Le Haut-Commissaire Dominique Sorain et le président de Polynésie Edouard Fritsch ont signé jeudi "l'acte de cession, à titre gratuit", par l'État à la Polynésie "des bâtiments et de l'emprise foncière de 3.200 m2 de l'ancien hôtel de commandement de la marine situé sur le front de mer de Papeete", précise un communiqué commun du haut-commissariat et du gouvernement polynésien.Le bâtiment, d'une valeur estimée à près de 5,5 millions d'euros, doit accueillir le futur centre d'archives, d'information et de documentation sur les essais nucléaires, qui servira à conserver et transmettre "la mémoire des évènements qui se sont déroulés au cours de la période des essais nucléaires, dans une démarche apaisée de recherche des faits historiques", indique le communiqué.
Centre de mémoire
L'Assemblée nationale avait voté en novembre 2018 la cession par l'Etat à la Polynésie du bâtiment nécessaire à la réalisation de ce centre de mémoire.Mais la ministre des Outre-mer Annick Girardin avait indiqué il y a quelques mois qu'il avait fallu, avant de formaliser cette cession, déterminer que le lieu appartenait bien jusqu'à présent à l'Etat français et donc retrouver les documents adéquats.
Cette cession s'inscrit dans la continuité de la reconnaissance du fait nucléaire par l'ancien président François Hollande, à l'occasion de sa visite officielle en Polynésie française, en février 2016.