Dans cette île du bout du Pacifique, dans l’archipel des Australes en Polynésie, la plupart des familles ont une pirogue et vont pêcher dans le lagon. De très rares pêcheurs vont au large et constatent une baisse de la ressource. La1ère a rencontré l’un d’entre eux Henri Teipoarii.
Cécile Baquey •
A Raivavae, dans l’archipel des Australes tout au sud de la Polynésie française, peu de pêcheurs ont investi dans un potimarara, un bâteau à moteur capable d’aller au large. Henri Teiporaii a choisi de prendre un crédit pour s’extraire du lagon. Le bâteau lui a coûté 7 millions de francs Pacifique, 60 000 euros.
“Nous ne sommes que deux en ce moment à aller dans les hauts fonds, constate Henri Teiporaii. C’est dommage car les cantines ou les pensions nous achètent tous nos thons. Il manque de poisson frais pêché au large”. Il y aurait donc de la place pour d’autres pêcheurs locaux motivés.
Toutefois, le pêcheur de Raivavae note que depuis qu’il a commencé métier en 2003, le poisson se fait quand même plus rare. Il faut parfois attendre bien longtemps comme ce mercredi pour enfin capturer des thons. Parti à 7 heures, la pêche n’a été concluante qu’à 10h30. Regardez ci-dessous le reportage de La1ère :
“C’est la faute des thoniers”, déclare Henri Teiporaii à la 1ère.fr. Il est vrai que des thoniers de Tahiti viennent de temps en temps pêcher dans les eaux de l’archipel des Australes. Et quand ils sont passés, difficile de faire une pêche concluante.