Les pompiers de l'aéroport de Mayotte n'assureront pas la sécurité incendie pour l'avion d'Emmanuel Macron qui doit atterrir mardi 21 octobre. Ils protestent contre "les jets de bombes lacrymogènes" dont leurs collègues ont été victimes lors de la mobilisation parisienne des pompiers.
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Dans un communiqué en date du 18 octobre, la section aéroportuaire de Mayotte du Syndicat National des Sapeurs-Pompiers Professionnels indique qu'elle n'assurera pas "la sécurité incendie adéquate pour l'aéronef de Monsieur le Président de la République, soit une heure avant l'atterrissage jusqu'à 15 minutes après l'arrêt complet des moteurs".
Les sapeurs-pompiers de Mayotte dénoncent notamment "les jets de bombes lacrymogènes et balles venant des lanceurs de balles de défense des forces de l'ordre", lors de la journée de mobilisation des sapeurs-pompiers à Paris le 15 octobre dernier. La manifestation avait été entachée de plusieurs épisodes violents. Les CRS ont fait usage des gaz lacrymogènes et canons à eau.
Le président de la république quitte l’@Elysee pour Mayotte. Pourra-t-il atterrir pour serrer la main de M. le @Prefet976 ? pic.twitter.com/azbDBb3WEV
— SNSPP-PATS (@SNSPP_PATS) October 18, 2019
Les sapeurs-pompiers de Mayotte dénoncent notamment "les jets de bombes lacrymogènes et balles venant des lanceurs de balles de défense des forces de l'ordre", lors de la journée de mobilisation des sapeurs-pompiers à Paris le 15 octobre dernier. La manifestation avait été entachée de plusieurs épisodes violents. Les CRS ont fait usage des gaz lacrymogènes et canons à eau.