Mayotte compte entre 10.000 et 30.000 lémuriens appelés makis localement. Leur nombre a été quasiment divisée par deux en quarante ans, selon le résultat du recensement des lémuriens en zone agricole dévoilé ce mercredi après-midi.
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Ce recensement a duré trois ans et a été piloté par le chercheur en écologie comportementale Laurent Tarnaud du Muséum national d'histoire naturelle de Paris et la direction de l'environnement et du développement durable du département de Mayotte.
En 1975, la population estimée du lémurien brun, la seule espèce vivant à Mayotte, était d'environ 50.000 individus dans cette île de l'océan Indien située entre le Mozambique et Madagascar, a précisé Laurent Tarnaud lors de sa présentation à la presse. Les raisons de la disparition inquiétante du maki (nom donné à Mayotte et à Madagascar au lémurien) sont multiples.
Mais l'animal n'est pas le bienvenu chez les agriculteurs qui n'hésitent pas à les empoisonner. "Le lémurien, qui est une espèce protégée, est en train de devenir indésirable à Mayotte", a indiqué Raïssa Andhume, 3e vice-présidente du conseil départemental de Mayotte en charge de l'environnement et du développement durable.
Disparition inquiétante
En 1975, la population estimée du lémurien brun, la seule espèce vivant à Mayotte, était d'environ 50.000 individus dans cette île de l'océan Indien située entre le Mozambique et Madagascar, a précisé Laurent Tarnaud lors de sa présentation à la presse. Les raisons de la disparition inquiétante du maki (nom donné à Mayotte et à Madagascar au lémurien) sont multiples. "L'habitat naturel du lémurien est la forêt. Mais la surface forestière de l'île a diminué de 40% en 20 ans. Les individus sont donc obligés de se rendre dans les zones agricoles pour se nourrir"
-Dr Tarnaud