L'enveloppe de 278 millions d'euros du budget agricole européen consacrée aux Outre-mer françaises va être maintenue dans le cadre de la prochaine politique agricole commune (PAC), a indiqué le ministère français de l'agriculture lundi.
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"L'accord de principe obtenu vendredi, confirmé lundi par les Etats membres, assure le maintien à son niveau actuel de l'enveloppe du POSEI dont bénéficient les régions ultrapériphériques françaises", a indiqué le ministère dans un communiqué lundi soir.
L'enveloppe annuelle pour la France pour ce programme s'élève à 278 millions d'euros, bénéficiant notamment à la filière canne à sucre à La Réunion et en Guadeloupe.
"A l'heure où les défis que l'agriculture ultramarine doit relever sont plus que jamais prégnants avec la crise de la Covid, je me félicite de ce maintien du budget du POSEI, indispensable pour renforcer la résilience des exploitations agricoles dans les DOM et la souveraineté alimentaire dans ces territoires" a déclaré le ministre de l'Agriculture Julien Denormandie.
Alors qu'elles ne représentent que 3,2% de la population nationale, ces régions recueillent près d'un cinquième des fonds européens structurels et d'investissement attribués à la France, soit 3,9 milliards d'euros pour la période 2007-2013 et 4,8 milliards pour 2014-2020.
La prochaine PAC entrera en vigueur au 1er janvier 2022 ou au 1er janvier 2023, selon l'avancée des négociations en cours. Pour l'année 2021, la PAC 2014-2020 a été prolongée d'un an, pour laisser le temps aux 27 Etats membres de se mettre d'accord sur le plus important budget européen, tout en menant à bien le Brexit.
Une enveloppe de 278 millions d'euros
Le "programme d'option spécifique à l'éloignement et à l'insularité" (POSEI) est la déclinaison du premier pilier de la Politique agricole commune (PAC) pour les neuf régions ultrapériphériques européennes, dont six sont françaises: la Guadeloupe, la Martinique, la Guyane, La Réunion, Mayotte et Saint-Martin. Les trois autres sont les Açores et Madère (Portugal) et les îles Canaries (Espagne).L'enveloppe annuelle pour la France pour ce programme s'élève à 278 millions d'euros, bénéficiant notamment à la filière canne à sucre à La Réunion et en Guadeloupe.
Communiqué 📢 | L’accord de principe obtenu assure le maintien à son niveau actuel de l’enveloppe du #POSEI dont bénéficient les régions ultrapériphériques françaises, et consacre l’engagement du Gouvernement en faveur des agricultures ultramarines ⤵️ https://t.co/dUHhTaM2Ta
— Ministère de l'Agriculture et de l'Alimentation (@Agri_Gouv) November 30, 2020
"A l'heure où les défis que l'agriculture ultramarine doit relever sont plus que jamais prégnants avec la crise de la Covid, je me félicite de ce maintien du budget du POSEI, indispensable pour renforcer la résilience des exploitations agricoles dans les DOM et la souveraineté alimentaire dans ces territoires" a déclaré le ministre de l'Agriculture Julien Denormandie.
Alors qu'elles ne représentent que 3,2% de la population nationale, ces régions recueillent près d'un cinquième des fonds européens structurels et d'investissement attribués à la France, soit 3,9 milliards d'euros pour la période 2007-2013 et 4,8 milliards pour 2014-2020.
La prochaine PAC entrera en vigueur au 1er janvier 2022 ou au 1er janvier 2023, selon l'avancée des négociations en cours. Pour l'année 2021, la PAC 2014-2020 a été prolongée d'un an, pour laisser le temps aux 27 Etats membres de se mettre d'accord sur le plus important budget européen, tout en menant à bien le Brexit.