Le président du conseil départemental de Mayotte Soihabadine Ibrahim Ramadani a été mis en examen mardi dans une enquête sur les conditions de recrutement de hauts cadres du département, a indiqué le procureur de la République Camille Miansoni, sans préciser les chefs de mise en examen.
•
Le procureur fera un point presse mercredi matin. Le président du département était en garde à vue depuis lundi. Il a été placé sous contrôle judiciaire, selon le procureur, qui n'était pas en mesure mardi soir d'en préciser les obligations.
Mardi matin, le procureur avait précisé que sur les neuf hauts cadres administratifs placés également en garde à vue depuis lundi en même temps que le président du département, trois ont été mis en examen pour "recel de prise illégale d'intérêts" et placés sous contrôle judiciaire. Quatre ont été relâchés. Deux autres étaient toujours en garde à vue mardi matin.
Le procureur avait indiqué lundi "qu'il leur est reproché des faits de prise illégale d'intérêts, recel de prise illégale d'intérêts et des faits de discrimination autour du recrutement de hauts cadres du département". Des personnes avaient porté plainte, considérant qu'elles "avaient été évincées du recrutement pour des motifs qui n'étaient pas liés à leur compétence".