Les autorités américaines en Floride n'ont pas intercepté de Cubain en mer depuis plus d'un mois et demi, marquant la fin d'un cycle migratoire entre l'île communiste et les Etats-Unis, qui se sont rapprochés diplomatiquement depuis deux ans.
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Les garde-côtes américains ont annoncé lundi n'avoir intercepté aucun réfugié cubain au large de l'Etat du sud-est depuis début avril, alors que l'an dernier ils avaient interpellé 512 Cubains en avril puis 503 en mai.
Cette raréfaction des Cubains arrivant en Floride, souvent sur des embarcations de fortune et en risquant leur vie dans de périlleuses traversées, est due à la suppression, par l'ancien président Barack Obama, d'avantages migratoires.
Jusqu'à ce lundi, les garde-côtes ont intercepté 309 réfugiés, dont la majorité en janvier. L'an dernier ils avaient intercepté en mer, de janvier à mai, 1.774 personnes. En 2015, 900 personnes avaient été recueillies par les garde-côtes. La hausse enregistrée en 2016 s'explique par le fait que les Cubains avaient anticipé la suppression de ces avantages, dans le cadre du rapprochement entre les deux pays en 2015.
Cette raréfaction des Cubains arrivant en Floride, souvent sur des embarcations de fortune et en risquant leur vie dans de périlleuses traversées, est due à la suppression, par l'ancien président Barack Obama, d'avantages migratoires.
"Pieds mouillés, pieds secs"
Cette politique des "pieds mouillés, pieds secs", en vigueur depuis 1995, permettait aux Cubains qui arrivaient aux Etats-Unis en situation irrégulière d'obtenir un permis de résidence dès leur arrivée. "Il s'agit d'un cycle qui arrive à sa fin et qui avait commencé précisément avec la politique des ‘pieds mouillés, pieds secs’ qui a poussé beaucoup de Cubains à prendre la mer ou à chercher d'autres moyens de quitter Cuba pour bénéficier de la loi d'ajustement cubain", a expliqué à l'AFP Jorge Duany, directeur de l'Institut des recherches cubaines de l'université de Floride.Jusqu'à ce lundi, les garde-côtes ont intercepté 309 réfugiés, dont la majorité en janvier. L'an dernier ils avaient intercepté en mer, de janvier à mai, 1.774 personnes. En 2015, 900 personnes avaient été recueillies par les garde-côtes. La hausse enregistrée en 2016 s'explique par le fait que les Cubains avaient anticipé la suppression de ces avantages, dans le cadre du rapprochement entre les deux pays en 2015.