"Ne pas céder à la haine", c'est le message des jeunes ultramarins présents aux Journées Mondiales de la Jeunesse, en Pologne. Ils ont appris ce mardi le drame de Saint-Etienne-du-Rouvray. Un prêtre a été égorgé dans une église suite à une attaque revendiquée par l’Etat islamique.
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A quelques heures de la grande cérémonie d’ouverture officielle des Journées Mondiales de la Jeunesse, à Cracovie, en Pologne, l’attaque de l’église de Saint-Etienne-du-Rouvray est dans tous les esprits.
"Nous avons immédiatement prié pour ce prêtre qui a été égorgé, raconte le Père Emile Buchin, de la délégation des Iles Marquises. Il ne faut pas laisser place à la colère et la haine en cette année de la miséricorde".
Au rassemblement des catholiques du monde entier en Pologne, les jeunes du diocèse de Cayenne, en Guyane, se disent particulièrement touchés. "Cela se passe dans une église et pendant les Journées Mondiales de la Jeunesse, ce sont des symboles forts", estiment Lionel et Meïlyne. "Nous ne pouvons que prier pour que les choses s’améliorent dans notre société et en France", ajoute la jeune guyanaise.
A ses côtés, Naomie revient sur "sur cette année difficile à vivre, marquée par de nombreux attentats". "Cela fait mal de voir que notre terre souffre autant, explique la jeune catholique du diocès de Basse-terre en Guadeloupe. Nous espérons que notre joie de proclamer le Christ pourra aider les peuples touchés".
Les lieux de culte, et notamment les 45 000 églises de France, figurent parmi les cibles de l'organisation Etat islamique. Cette attaque rappelle par ailleurs le projet d'attentat de Sid Ahmed Ghlam visant l’église catholique de Villejuif (Val-de-Marne), déjoué en avril 2015.
"Nous avons immédiatement prié pour ce prêtre qui a été égorgé, raconte le Père Emile Buchin, de la délégation des Iles Marquises. Il ne faut pas laisser place à la colère et la haine en cette année de la miséricorde".
Prier pour les victimes
Près de 500 jeunes ultramarins présents aux JMJ, ont appris avec stupeur ce mardi l’assassinat d’un prêtre égorgé, dans une église, près de Rouen. Revendiquée par le groupe Etat Islamique, l’attaque a été menée par deux assaillants abattus par la police.Au rassemblement des catholiques du monde entier en Pologne, les jeunes du diocèse de Cayenne, en Guyane, se disent particulièrement touchés. "Cela se passe dans une église et pendant les Journées Mondiales de la Jeunesse, ce sont des symboles forts", estiment Lionel et Meïlyne. "Nous ne pouvons que prier pour que les choses s’améliorent dans notre société et en France", ajoute la jeune guyanaise.
Être plus fort
Venu de Guadeloupe, Sandy a du mal à cacher sa peur. "Oui, cela fait peur, dit-il. Nous avons mal pour ces victimes". "Pour autant, nous allons essayer de montrer ici, à Cracovie, que nous sommes plus fort que cette minorité qui veut nous détruire", poursuit le jeune homme du diocèse de Basse-terre.A ses côtés, Naomie revient sur "sur cette année difficile à vivre, marquée par de nombreux attentats". "Cela fait mal de voir que notre terre souffre autant, explique la jeune catholique du diocès de Basse-terre en Guadeloupe. Nous espérons que notre joie de proclamer le Christ pourra aider les peuples touchés".
Réaction du Vatican
De son côté, le Vatican a réagi à l'attaque en se disant "particulièrement frappé parce que cette violence horrible est intervenue dans une église, un lieu sacré où s'annonce l'amour de Dieu".Les lieux de culte, et notamment les 45 000 églises de France, figurent parmi les cibles de l'organisation Etat islamique. Cette attaque rappelle par ailleurs le projet d'attentat de Sid Ahmed Ghlam visant l’église catholique de Villejuif (Val-de-Marne), déjoué en avril 2015.