Primaire de la gauche : les Outre-mer brièvement évoquées lors du deuxième débat

Le deuxième débat de la primaire de la gauche s'est tenu dimanche 15 janvier.
Les Outre-mer ont été brièvement évoquées dans le deuxième débat qui a opposé, dimanche 15 janvier, les sept candidats à la primaire de la gauche. Il y a d'abord eu la boulette de Manuel Valls puis la proposition de Benoît Hamon en matière d'éducation.
Il a fallu attendre près de deux heures pour entendre parler des Outre-mer dans ce deuxième débat de la primaire de la gauche, dimanche 15 janvier. Les sept candidats en lice sont les socialistes Manuel Valls, Arnaud Montebourg, Benoît Hamon et Vincent Peillon, Sylvia Pinel du Parti radical de gauche, Jean-Luc Bennahmias, du parti Front démocrate et l'écologiste François de Rugy. A une semaine du premier tour, ils se sont affrontés sur des thèmes tels que l'Europe, les migrants, l'écologie, ou encore l'éducation.

La boulette de Valls

C'est d'ailleurs sur ce thème de l'éducation que les Outre-mer ont été citées une première fois par Manuel Valls. L'ancien premier ministre qui au passage fait une boulette en distinguant les Outre-mer de la France.

"Faire de la France la première nation éducative du monde, c’est la priorité. Si un président de la République doit incarner une grande priorité, c’est bien sûr l’école, cette nation éducative, et la langue française, parce qu’il y a aujourd’hui, en France comme en Outre-mer [sic !] beaucoup trop d’illettrisme".














Il fallait bien entendu parler de l'Hexagone. Et cette boulette n'est pas passée inaperçue aux yeux des internautes qui ont réagi sur Twitter.



 

La proposition de Hamon

Quelques minutes plus tard, Benoît Hamon, a lui aussi évoqué les Outre-mer. L'ancien ministre de l'Education propose que les classes comptent 25 élèves maximum en métropole, 20 en outre-mer, ainsi qu'en zone prioritaire.
 

Prochain débat

Un dernier débat opposera les sept candidats le 19 janvier avant le premier tour, le 22 janvier. Une dernière confrontation opposera les deux finalistes le 25 janvier avant le deuxième tour, prévu le 29.

Le Parti socialiste prévoit quelque 7 500 bureaux de vote et espère une forte participation, à l'image de celle de la primaire de la droite pour laquelle plus de quatre millions d'électeurs s'étaient déplacés en novembre dernier.