Primaire de la gauche : les Polynésiens voteront aussi, in extremis

Jean-Luc Bennahmias, Benoît Hamon, Arnaud Montebourg, Vincent Peillon, Sylvia Pinel, François de Rugy et Manuel Valls.
Après une semaine d'incertitudes, les Polynésiens pourront bien voter à la Primaire de la gauche ce samedi. Seuls trois bureaux de vote seront ouverts à Tahiti et Moorea, contre treize lors de la primaire de la droite.
Les Polynésiens pourront voter à la primaire organisée par le Parti socialiste, a indiqué, mercredi 18 janvier,  à Papeete le PS après une semaine d'incertitudes, mais le nombre de bureaux de vote sera limité.
Comme dans les autres collectivités d'outre-mer, les électeurs pourront donc participer à la primaire, dont le premier tour sera organisée en Polynésie samedi, quelques heures avant la métropole compte tenu du décalage horaire.

Trois bureaux de vote

Seuls trois bureaux de vote ouvriront sur l'île de Tahiti, et un sur l'île voisine de Moorea. Les électeurs des autres îles de Polynésie française, réparties dans l'océan Pacifique sur une surface aussi vaste que l'Europe, ne pourront donc pas voter. La primaire de la droite et du centre avait, elle, été organisée dans treize bureaux de vote.

Autonomie ou indépendance

La participation devrait être modeste : le PS n'est pas représenté en Polynésie française et les partis politiques locaux se positionnent peu sur leur appartenance à la droite ou à la gauche. Il s'opposent surtout sur l'autonomie ou l'indépendance de la collectivité. Les partis autonomistes, plus nombreux, sont traditionnellement alliés à la droite métropolitaine. Le parti indépendantiste était allié au PS, mais leurs relations se sont distendues.

Parmi les quatre mairies qui ont accepté d'organiser ce scrutin, aucune n'est proche du PS. Le maire de Pirae, l'une des communes choisies, est le Président de la Polynésie française Edouard Fritch, proche du parti Les Républicains.