Prises de bénéfices sur le nickel : la situation de certaines compagnies minières s’améliore

Usine SLN Nickel Nouméa
Les prix des métaux industriels au LME font face à des prises de bénéfices. Faibles volumes échangés et hausse des stocks. Le nickel résiste.
Le nickel reculait de 245 dollars par tonne à 10.912 dollars mardi soir alors que les stocks mondiaux augmentaient de 1.116 tonnes pour s'établir à 384. 900 tonnes dans les entrepôts de la bourse des métaux de Londres (LME). Les stocks dépassent les attentes.

Le nickel tangue un peu

Les volumes de nickel échangés ont été faibles en début de semaine. À la clôture des échanges lundi, la bourse des métaux de Londres enregistrait néanmoins une petite hausse du métal qui évoluait autour de 11.150 dollars. La volonté fragile et incertaine des Philippines de fermer la moitié de ses sites miniers continue de peser. Les analystes de la City restent focalisés sur Manille car les volumes de nickel concernés réduiraient considérablement l’offre mondiale.

Mardi, le nickel n’a pas pu préserver le seuil des 11.000 dollars, sur fonds de prises de bénéfice et faute d’orientations et de décisions claires en provenance des Philippines et de l’Indonésie.

Reste que les métaux industriels et le nickel sont bien orientés souligne le Metal Bulletin de Londres, en raison des résultats positifs annoncés par Anglo American. Le producteur minier et de ferronickel au Brésil a annoncé un bénéfice 2016 avant intérêts, impôts, dépréciations et amortissements, en hausse de 25 %. BHP Billiton, concurrent d’Anglo American, a également publié un communiqué faisant part de sa confiance « au vu de la reprise des marchés des matières premières ».

Eramet et la SLN

Vendredi matin à Paris, le groupe minier et métallurgique français Eramet présentera ses résultats annuels 2016. Parmi eux, ceux de la filiale calédonienne SLN, premier producteur mondial de ferronickel pour l’acier inoxydable.