Traversée

Avec « Traversée », une collection littéraire produite pour la La 1ère Musique, Écran Sonore et Cantrix Production vous invitent à une exploration sensorielle de la littérature antillaise.

Cette lecture mélodique donne vie à des textes majeurs de la littérature antillaise à travers une série de 10 capsules sonores, qui offrent une mise en sons et en voix unique

Une production Ecran Sonore – Cantrix avec la participation de France Télévisions Pôle Outre-Mer et le soutien du Conseil Départemental de la Guadeloupe.

Avec les voix de Viktor Lazlo, Laura Clauzel, Greg Germain et Jean-Erns Marie-Louise.
Sous la direction artistique de Laura Clauzel  
Réalisation et musique originale : Bertrand Chaumeton
Musique du générique : Georges Granville
Prise de son : Guillaume Le Dain – Delacroix studio

À réécouter

  • La grande drive des esprits - Gisèle Pineau

    Léonce, jeune homme plein de qualités et travailleur, traîne une infirmité de naissance, un pied-bot qui éloigne de lui les femmes. Sa persévérance et ses mots d’amour passionnés finissent cependant par séduire la belle Myrtha. Ils se marient, ont des enfants, leurs affaires prospèrent. Tout aurait pu se poursuivre sans encombre...

    Mais les rumeurs et les malédictions de toutes sortes s’abattent sur la famille, de génération en génération.

    Gisèle Pineau brosse le portrait d’une famille, dans les mornes de Guadeloupe, où la drive, ou errance, des esprits – esprits vengeurs des ancêtres, esprits retors – pèse sur le destin des hommes.

    Extraits de La Grande drive des esprits de Gisèle Pineau
    © Editions Philippe Rey

    Avec : Laura Clauzel (narratrice) et Jean-Erns Marie-Louise (Kochi)

     

    Sous la direction artistique de Laura Clauzel
    Réalisation et musique originale : Bertrand Chaumeton 
    Musique du générique : Georges Granville  
    Musique de la fiction : Sonny Troupé
    Prise de son : Guillaume Le Dain - Delacroix studio
    Une production Ecran Sonore et Cantrix avec la participation de France Télévisions Pôle Outre-Mer et le soutien du Conseil Départemental de la Guadeloupe.

  • Soufrières - Daniel Maximin

    Dans la nuit antillaise, un groupe de jeunes guadeloupéens rassemble ses rêves et ses cauchemars, ses blessures et ses espoirs. Chacun attend l’éruption annoncée de la Soufrière, le volcan dont le foyer protège la mémoire et attise l’espoir d’une recréation de l’île sous les cendres d’un paradis raté.

    Naturel et surnaturel, cosmique et politique s’entremêlent au long de cinq journées tandis que l’écriture poétique de Daniel Maximin cisèle, sous le feu rédempteur, l’identité littéraire des Antilles.

     

    Extraits de Soufrières de Daniel Maximin
    © Editions du Seuil, 1987

    Avec Laura Clauzel, Greg Germain, Jean-Erns Marie-Louise

     

    Sous la direction artistique de Laura Clauzel
    Réalisation et musique originale : Bertrand Chaumeton
    Musique du générique : Georges Granville
    Musique de la fiction : Alain Jean-Marie
    Prise de son : Guillaume Le Dain - Delacroix studio
    Une production Ecran Sonore – Cantrix avec la participation de France Télévisions Pôle Outre-Mer et le soutien du Conseil Départemental de la Guadeloupe.

     

  • Ce qui est pour toi, la rivière ne l’emporte pas- Viktor Lazlo

    "Elle s'appelle Olvidia. Elle porte un nom où l'on entend l'oubli. L'oubli de l'humain à travers des siècles d'esclavage."

    Martinique, vers 1752, domaine des Bois-Tranchés. Une fillette à la peau trop claire attire déjà les regards. Enfant d'esclave, elle n'a que sept ans lorsqu'elle est arrachée à sa mère pour se retrouver au service de Madame de Lalung. On la surnomme alors " Olvidia ".
    Si travailler dans la grande maison lui permet d'échapper à la corvée des champs, il lui faut néanmoins se plier aux exigences de sa maîtresse, qui cultive la douceur autant que la cruauté, et aux sollicitations répétées de son maître pervers. Jusqu'à ce que, à nouveau, le destin s'en mêle. Bientôt, Olvidia devra quitter sa terre natale et découvrir une Europe au bord de la Révolution...
    D'une écriture riche et évocatrice, Ce qui est pour toi, la rivière ne l'emporte pas est un grand roman d'émancipation porté par le périple d'une héroïne qui, toute sa vie, aura lutté contre l'esclavage et pour la liberté.

     

    Extraits de Ce qui est pour toi, la rivière ne l’emporte pas de Viktor Lazlo
    © Robert-Laffont, 2024

     

    Avec Viktor Lazlo (narratrice), Greg Germain (Monsieur Lalung) et Laura Clauzel (Madame de Lalung)

     

    Sous la direction artistique de Laura Clauzel
    Réalisation et musique originale : Bertrand Chaumeton 
    Musique du générique : Georges Granville
    Musique de la fiction : Nana Vasconcelos
    Prise de son : Guillaume Le Dain - Delacroix studio
    Une production Ecran Sonore et Cantrix avec la participation de France Télévisions Pôle Outre-Mer et le soutien du Conseil Départemental de la Guadeloupe.

  • Chronique des sept misères - Patrick Chamoiseau

    Les trois marchés de Fort-de-France sont pour les djobeurs les champs de l'existence, une manière de destin à l'intérieur de laquelle ils battent leur misère. Riches de leur seule brouette, mais aussi de leur verve et de leur tendresse, ils transportent les paniers de légumes, et les marchandes les payent selon leur coeur. Parmi eux, le meilleur:Pierre Philomène Soleil, dit Pipi, amoureux sans retour de la belle métisse Anastase. Pour s'arracher à sa passion et à l'agonie des marchés, il part à la conquête du trésor d'Afoukal, puis crée un jardin luxuriant, qui sera détruit par de savants technocrates. Il meurt comme il aura vécu, dans la misère. Aux autres djobeurs de dire et de redire les souvenirs de leur vie, mi-pleurant mi-riant sur leur monde condamné, comme Pierre Philomène et ses rêves, à la disparition

     

    Extraits de Chronique des sept misères de Patrick Chamoiseau
    © Folio, 1988 

    Avec : Greg Germain (narrateur)

    Sous la direction artistique de Laura Clauzel
    Réalisation et musique originale : Bertrand Chaumeton 
    Musique du générique : Georges Granville  
    Musique de la fiction : Eugène Mona, Max Cilla
    Prise de son : Guillaume Le Dain - Delacroix studio
    Une production Ecran Sonore et Cantrix avec la participation de France Télévisions Pôle Outre-Mer et le soutien du Conseil Départemental de la Guadeloupe.

  • Là où les chiens aboient par la queue - Estelle Sarah-Bulle

    Dans la famille Ezechiel, c’est Antoine qui mène le jeu. Avec son «nom de savane», choisi pour embrouiller les mauvais esprits, ses croyances baroques et son sens de l’indépendance, elle est la plus indomptable de la fratrie. Ni Lucinde ni Petit-Frère ne sont jamais parvenus à lui tenir tête. Mais sa mémoire est comme une mine d’or. En jaillissent mille souvenirs-pépites que la nièce, une jeune femme née en banlieue parisienne et tiraillée par son identité métisse, recueille avidement. Au fil des conversations, Antoine fait revivre pour elle l’histoire familiale qui épouse celle de la Guadeloupe depuis la fin des années 40 : l’enfance au fin fond de la campagne, les splendeurs et les taudis de Pointe-à-Pitre, le commerce en mer des Caraïbes, l’inéluctable exil vers la métropole…

    Intensément romanesque, porté par une langue vive où affleure une pointe de créole, Là où les chiens aboient par la queue embrasse le destin de toute une génération d’Antillais pris entre deux mondes.

     

    Extraits de Là où les chiens aboient par la queue de Estelle-Sarah Bulle
    © Liana Levi, 2018

    Avec Viktor Lazlo (Antoine) et Laura Clauzel (La nièce)
    Sous la direction artistique de Laura Clauzel

    Réalisation et musique originale : Bertrand Chaumeton 
    Musique du générique : Georges Granville  
    Prise de son : Guillaume Le Dain - Delacroix studio
    Une production Ecran Sonore et Cantrix avec la participation de France Télévisions Pôle Outre-Mer et le soutien du Conseil Départemental de la Guadeloupe.

  • Un homme pareil aux autres - René Maran

    À Bordeaux, dans les années 1920, Jean Veneuse embarque sur un paquebot à destination du Tchad où l'attend un poste d'administrateur colonial. C'est le coeur lourd qu'il parcourt l'Afrique, hanté par le souvenir de celle qui l'aime et qu'il fuit. Parce qu'elle est Blanche et qu'il est Noir.
    Inlassablement assigné à sa couleur de peau, rongé par le racisme, Jean s'autodétruit en brisant sa carrière, sa vie, son amour. Car pour aimer, il faudrait qu'il puisse s'aimer un peu. Y parviendra-t-il ?

    Roman le plus intime de René Maran, Un homme pareil aux autres part d'un angle mort de la pensée : celui du racisme introjecté. Quand la haine de l'autre vire à la haine de soi. Mêlant entre deux continents aventures et introspection, nous confrontant aux ravages de la colonisation et aux cécités du coeur, René Maran provoque des ondes de choc ouvrant des voies vers l'émancipation.

     

    Extraits de Un homme pareil aux autres de René Maran
    © Les éditions du Typhon, 2021

    Avec : Greg Germain (Jean Veneuse), Jean-Erns Marie-Louise (Divrande) et Laura Clauzel (Monna)

     

    Sous la direction artistique de Laura Clauzel
    Réalisation et musique originale : Bertrand Chaumeton 
    Musique du générique: Georges Granville  
    Musique de la fiction : Gregory Privat
    Une production : Ecran Sonore et Cantrix
    Prise de son : Guillaume Le Dain - Delacroix studio avec la participation de France Télévisions Pôle Outre-Mer et le soutien du Conseil Départemental de la Guadeloupe.

  • Traversée de la mangrove - Maryse Condé

    À Rivière au Sel, en plein cœur de la forêt, on veille un mort, un homme qui est arrivé dans le village quelques années auparavant et dont on ne sait pas grand-chose. 
    Est-il cubain? Colombien? A-t-il déserté? Pourquoi est-il revenu en Guadeloupe? Les réponses ne sont pas claires. 
    Cependant peu importe la véritable identité de cet homme. Ce qui importe, c’est l’image que chacun des individus présents à la veillée garde de lui et les modifications subtiles ou essentielles qu’il a apportées dans leur vie.
    Dans le temps clos de cette seule nuit, au-delà de la petite communauté que l’on regarde, c’est toute la société guadeloupéenne d’aujourd’hui qui se dessine, avec ses conflits, ses contradictions et ses tensions.

     Extraits de Traversée de la mangrove de Maryse Condé

    © Mercure de France, 1989

    Avec : Laura Clauzel (narratrice)

     

    Sous la direction artistique de Laura Clauzel
    Réalisation et musique originale : Bertrand Chaumeton 
    Musique du générique: Georges Granville  
    Prise de son : Guillaume Le Dain - Delacroix studio
    Une production Ecran Sonore et Cantrix avec la participation de France Télévisions Pôle Outre-Mer et le soutien du Conseil Départemental de la Guadeloupe.