Les états avaient pris l’habitude de lancer leurs propres programmes de recherche médicale (la France l'avait fait à la Réunion après le chikungunya), mais pour la première fois l’Union européenne finance trois grands projets autour du zika, baptisés ZIKAplan, ZIKAction et ZIKAlliance.
L’objectif prioritaire est de répondre à la question du risque pour les femmes enceintes. Une infection qui est associée à des malformations congénitales de l’enfant et vraisemblablement à des anomalies neurologiques. Mais il reste beaucoup de choses à comprendre, explique le virologue Xavier De Lamballerie : « On ne sait pas quel est le taux exact de ces anomalies chez les femmes infectées. On a encore mal caractérisé les autres anomalies que la microcéphalie. On n’a pas identifié s’il y a d’autres facteurs favorisant que l’infection par le virus Zika… Il y a beaucoup d’inconnues dans ces complications de la grossesse. Les trois projets financés collaboreront pour obtenir des cohortes de femmes enceintes qui seront étudiées, qui seront de grandes tailles et permettront d’avoir des résultats significatifs. »
Ainsi des études cliniques seront menées en Guadeloupe, en Guyane et en Martinique, dont les premiers résultats sont attendus dans un an. Des femmes enceintes seront suivies pendant leur grossesse, tout comme leur enfant jusqu’à l’âge de deux ans.
Ainsi des études cliniques seront menées en Guadeloupe, en Guyane et en Martinique, dont les premiers résultats sont attendus dans un an. Des femmes enceintes seront suivies pendant leur grossesse, tout comme leur enfant jusqu’à l’âge de deux ans.