Prolongation des contrôles aux frontières jusqu'au 15 septembre à Saint-Martin

L'île de Saint-Martin vue du ciel
La préfecture de Saint-Martin a prolongé les contrôles aux frontières entre Saint-Martin et Sint Maarten, la partie hollandaise de l'île, jusqu'au 15 septembre, a-t-elle annoncé lundi.
Les îles de Saint-Barthélemy et de Saint-Martin ont été classées en zone de circulation active du virus, tout comme la Guadeloupe et la Martinique. Le dernier bulletin sanitaire, daté du 26 août, fait état de 139 cas actifs à Saint-Martin pour un total de cas confirmés de 198 et de 8 à Saint-Barthélemy, pour un total de cas confirmés de 17. Onze personnes sont hospitalisées et quatre ont été transférées au service de réanimation du CHU de Guadeloupe. Six décès sont à déplorer en partie française.

Sint Maarten recense de son côté 248 cas actifs pour 444 cas confirmés, sept résidents hospitalisés et 17 décès. L'augmentation du nombre de cas et les capacités hospitalières limitées poussent aujourd'hui la préfecture et l'ARS, "après échanges avec la Collectivité de Saint-Martin et en accord avec le ministère des Outre-mer", à prolonger la restriction de circulation entre les deux parties de l'île, décidée depuis le 31 juillet, jusqu'au 15 septembre 2020, indique la préfecture.

La circulation reste donc strictement limitée aux motifs impérieux (raison familiale grave, problème de santé relevant de l'urgence et motif professionnel avéré). Pour la rentrée scolaire, les enfants scolarisés dans les établissements de la partie française et résidant à Sint-Maarten "bénéficieront de l'enseignement à distance organisé par l'Éducation Nationale", précise la préfecture.