Chaque année, 5000 français disparaissent sans laisser d’adresse. C’est le cas d’Alphone, un Réunionnais de 66 ans, qui s’est effacé de la vie de sa fille, alors qu’elle n’était qu’une enfant.
Ces disparus dits volontaires fascinent depuis plus de vingt ans la journaliste Patricia Fagué au point qu'elle a décidé de leur consacrer un livre: "Disparus sans laisser d'adresse". Dans cet ouvrage, la journaliste qui avait fait un stage dans l'émission "Perdu de vue", présentée par Jacques Pradel sur TF1, raconte quarante histoires vraies de personnes ayant décidé du jour au lendemain de disparaître volontairement en laissant derrière eux une vie, un travail, une famille, des proches...
Patricia Fagué : la journaliste qui a passé sa vie à la recherche de personnes disparues
Alphone, un Réunionnais de 66 ans, fait parti des ces "disparus volontaires". Dans les années 70, alors qu'il vivait en Seine-Saint-Denis, il s'est effacé de la vie de sa fille Sonia, alors qu'elle n'était qu'une enfant. "J'arrivais en métropole de ma Réunion. J'y ai rencontré celle qui allait devenir la mère de ma première fille, Sonia, et nous étions tous les deux perdus. C'était la galère. Nous vivions dans une chambre d'un hôtel meublé lorsque notre enfant est arrivée. Nous avions beaucoup de mal à l'élever", raconte t-il dans un entretien accordé au Parisien.
"Lorsque j'ai été contactée par Emeline grâce à Facebook, je me suis dit : ça va être le bordel dans ma vie mais j'y vais", confie t-elle au Parisien, ajoutant, "la seule chose qui m'empêchait d'avancer, c'était le mystère de mes origines, mais je n'aurais jamais fait de démarches pour retrouver mes parents. Disparaître ? Je n'arrive pas à le concevoir, surtout lorsqu'on a des enfants", précise cette femme aujourd'hui âgée de 42 ans.
Disparitions volontaires : 5000 personnes... par leparisien
Regardez l'interview de Patricia Fagué dans le journal de 13 heures de France 2
Patricia Fagué : la journaliste qui a passé sa vie à la recherche de personnes disparues
Alphone, un Réunionnais de 66 ans, fait parti des ces "disparus volontaires". Dans les années 70, alors qu'il vivait en Seine-Saint-Denis, il s'est effacé de la vie de sa fille Sonia, alors qu'elle n'était qu'une enfant. "J'arrivais en métropole de ma Réunion. J'y ai rencontré celle qui allait devenir la mère de ma première fille, Sonia, et nous étions tous les deux perdus. C'était la galère. Nous vivions dans une chambre d'un hôtel meublé lorsque notre enfant est arrivée. Nous avions beaucoup de mal à l'élever", raconte t-il dans un entretien accordé au Parisien.
Retrouvailles
Confiée provisoirement à une connaissance du quartier qui accepte de l'accueillir, l'enfant restera finalement à demeure. Le couple s'éloigne progressivement jusqu'à ne plus donner le moindre signe de vie estimant, et comme pour se donner meilleure conscience, "qu'elle serait mieux sans nous et qu'il fallait la laisser tranquille." Quarante années passeront avant que des retouvailles se produisent à l'initiative de la deuxième fille d'Alphonse. C'est elle qui est partie à la recherche de sa grande soeur et qui l'a retouvé par l'intermédiaire des réseaux sociaux."Lorsque j'ai été contactée par Emeline grâce à Facebook, je me suis dit : ça va être le bordel dans ma vie mais j'y vais", confie t-elle au Parisien, ajoutant, "la seule chose qui m'empêchait d'avancer, c'était le mystère de mes origines, mais je n'aurais jamais fait de démarches pour retrouver mes parents. Disparaître ? Je n'arrive pas à le concevoir, surtout lorsqu'on a des enfants", précise cette femme aujourd'hui âgée de 42 ans.
Regardez le témoignage d'Alphonse et de sa fille Sonia recueilli par le ParisienTV
Disparitions volontaires : 5000 personnes... par leparisien