A Mayotte, quatre "coupeurs de route" ont été mis en examen et placés en détention provisoire. Parmi eux, trois mineurs, âgés de 15 à 17 ans. Ils risquent 20 ans de réclusion criminelle.
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Quatre "coupeurs de route" ont été mis en examen et placés en détention provisoire, à Mayotte, département marqué par l'insécurité, a-t-on appris lundi auprès du procureur.
Ces "coupeurs de route", individus qui érigent des barrages pour bloquer la circulation, commettre des vols et, dans certains cas, des agressions physiques, ont été interpellés par les gendarmes et la police en fin de semaine dernière, a indiqué le procureur Joël Garrigue dans un communiqué dont l'AFP a pris connaissance lundi.
Le quatrième, un jeune majeur, a, pour sa part, été mis en examen pour des faits commis sur un barrage monté dans le sud de Mamoudzou, chef-lieu du département, lui aussi à la mi-janvier.
Il a été mis en examen du chef de vol avec arme en bande organisée et encourt une peine de 30 ans de réclusion criminelle. Tous ont été placés en détention provisoire à la prison ou la maison d'arrêt de Majicavo, au nord de l'île.
Ces "coupeurs de route", individus qui érigent des barrages pour bloquer la circulation, commettre des vols et, dans certains cas, des agressions physiques, ont été interpellés par les gendarmes et la police en fin de semaine dernière, a indiqué le procureur Joël Garrigue dans un communiqué dont l'AFP a pris connaissance lundi.
Trois mineurs mis en examen
Parmi eux, trois mineurs, âgés de 15 à 17 ans, ont été mis en examen pour vol avec arme et tentative de vol avec arme, pour des agressions commises mi-janvier. Ils risquent 20 ans de réclusion criminelle, a précisé le procureur.Le quatrième, un jeune majeur, a, pour sa part, été mis en examen pour des faits commis sur un barrage monté dans le sud de Mamoudzou, chef-lieu du département, lui aussi à la mi-janvier.
D'autres agressions
Il lui est reproché également d'autres agressions les jours suivants, notamment celle d'un couple sur une place, celles de vigiles d'une carrière à Bandrélé au sud de l'île, un "Home-Jacking" (vol d'un véhicule commis après avoir dérobé les clés dans une habitation) et l'agression d'automobilistes sur la commune de Bandraboua.Il a été mis en examen du chef de vol avec arme en bande organisée et encourt une peine de 30 ans de réclusion criminelle. Tous ont été placés en détention provisoire à la prison ou la maison d'arrêt de Majicavo, au nord de l'île.