Arrivée samedi dernier en Guyane, une délégation interministérielle multiplie les annonces pour tenter de désamorcer la crise qui secoue le département. Alors que la Guyane s'apprête à vivre une journée morte, où en est le travail de la délégation interministérielle ?
•
La Guyane se prépare à une journée morte ce mardi 28 mars. Alors que la mobilisation continue, dans un communiqué commun publié lundi soir, les ministres de l'Intérieur et des Outre-mer ont salué le travail de la délégation interministérielle. Matthias Fekl et Ericka Bareigts invitent également "la société civile (notamment associations, socioprofessionnels..) à participer au dialogue entamé et à continuer à avancer dans le cadre serein qui prévaut actuellement."
Conduite par Jean-François Cordet et arrivée samedi sur place, la mission interministérielle "a initié des échanges constructifs portant sur les principales préoccupations des Guyanais", estiment les ministres.
Dans leur communiqué diffusé lundi soir, les ministres de l'Intérieur et des Outre-mer ont également confirmé que les travaux de préparation du terrain du commissariat de Cayenne commenceront cette année. Un échographe portable sera installé à l'aéroport de Cayenne dans les plus brefs délais. Des barrages volants par la gendarmerie seront mis en place et la surveillance des fleuves sera intensifiée de jour comme de nuit.
"Une autorité ministérielle viendra parapher" les engagements du gouvernement, a-t-il promis. Elle se rendra sur place pour conclure les discussions engagées par la mission de hauts fonctionnaires, a annoncé Bernard Cazeneuve, au côté de la ministre des Outre-mer Ericka Bareigts. "Si toutefois les conditions du respect (...) et de l'ordre républicain sont réunies", a-t-il précisé.
Conduite par Jean-François Cordet et arrivée samedi sur place, la mission interministérielle "a initié des échanges constructifs portant sur les principales préoccupations des Guyanais", estiment les ministres.
Renforts de sécurité, aides pour la santé et l'agriculture
Depuis dimanche, cette mission composée de hauts fonctionnaires et pilotée par un ancien préfet de Guyane, a multiplié les annonces visant à désamorcer le mouvement social. Jean-François Cordet a annoncé le renfort de "25 policiers, 23 gendarmes", ainsi que "la fidélisation d'un escadron de gendarmes mobiles à Cayenne". Il a annoncé également une enveloppe d'urgence de "60 millions d'euros supplémentaires" pour le centre hospitalier de Cayenne, fortement endetté, ainsi que le déblocage des aides de l'Europe pour les agriculteurs.Dans leur communiqué diffusé lundi soir, les ministres de l'Intérieur et des Outre-mer ont également confirmé que les travaux de préparation du terrain du commissariat de Cayenne commenceront cette année. Un échographe portable sera installé à l'aéroport de Cayenne dans les plus brefs délais. Des barrages volants par la gendarmerie seront mis en place et la surveillance des fleuves sera intensifiée de jour comme de nuit.
La venue de ministres d'ici la fin de semaine
Le Premier ministre a lui annoncé, lundi après-midi, qu'un "centre pénitentiaire et un tribunal de grande instance" seraient "construits à Saint-Laurent-du-Maroni". Bernard Cazeneuve a ensuite annoncé dans la journée la venue d'une délégation ministérielle en Guyane "avant la fin de la semaine"."Une autorité ministérielle viendra parapher" les engagements du gouvernement, a-t-il promis. Elle se rendra sur place pour conclure les discussions engagées par la mission de hauts fonctionnaires, a annoncé Bernard Cazeneuve, au côté de la ministre des Outre-mer Ericka Bareigts. "Si toutefois les conditions du respect (...) et de l'ordre républicain sont réunies", a-t-il précisé.