#NouvelleCaledonie Début à #Matignon du #comitesdessignataires avec le premier ministre @EPhilippePM et La ministre @loutremer @AnnickGirardin pic.twitter.com/wRdd2Bv1xW
— La1ere.fr (@la1ere) 27 mars 2018
Sous l'égide d'Edouard Philippe
Le Premier ministre a déjeuné avec les membres du comité des signataires. Dans la matinée, il a ouvert les débats et participé pendant 1h30 aux discussions avant de s’éclipser. Il est attendu à 18h pour évoquer la fameuse question de la formulation de la question du référendum.Pleine souveraineté
Pour les indépendantistes du FLNKS qui "se sont mis d’accord lors de leur dernier congrès", a souligné Jacques Lalié (UC), il faut s'en remettre strictement au vocabulaire employé par l'accord de Nouméa de 1998. Les électeurs devront selon eux dire oui ou non à l'accès à la "pleine souveraineté » de la Nouvelle-Calédonie, sans référence au mot d’indépendance.Concrètement, les conséquences seront les mêmes : transformation de l'actuelle citoyenneté néo-calédonienne en nationalité, transfert des compétences régaliennes de l'Etat, etc. Mais les indépendantistes veulent rester dans l’esprit de l’accord de Nouméa.
Au #ComitéDesSignataires à #Matignon à Paris, l’objectif est de se mettre d’accord sur la question du #referendum2018. Jacques Lalié (UC-FLNKS) et Gérard Poadja (Calédonie ensemble) veulent que « la pleine souveraineté » figure dans le libellé. #NouvelleCaledonie @ncla1ere pic.twitter.com/lIfCIvEUYT
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Maintenir le dialogue
De son côté, le principal parti loyaliste, Calédonie ensemble (CE, droite modérée) n’a pas vraiment de position figée. Pour Philippe Michel, le secrétaire général du mouvement, « ce n’est pas vraiment un sujet, ce qui compte c’est avant et après le référendum. Il faut surtout maintenir le dialogue entre nous », estime-t-il.Le sénateur Gérard Poadja de la même formation politique plaide pour l'emploi du terme de "pleine souveraineté ». « Il ne faut pas prendre les Calédoniens pour des imbéciles, ils savent très bien ce que cela veut dire » estime-t-il.
Pour le député CE Philippe Gomès, « la question n’est pas si on va rester dans la France, tous les sondages et les équilibres politiques des dernières élections montrent que cela va être le cas. La question est : est-ce que l’on va rester en paix ?»
Pour le leader de Calédonie ensemble, les chances d'arriver à un compromis ce mardi sont faibles, car les Républicains calédoniens et le Rassemblement-LR ont décidé d’"instrumentaliser de façon politicienne" le débat sur la question du référendum, a-t-il déclaré à l’AFP.
Indépendance et France
En effet, une autre partie de la droite locale est sur une tout autre ligne: Sonia Backès, cheffe de file des Républicains calédoniens, réclame des bulletins de vote où le mot "France" figurera en toutes lettres.Le sénateur Pierre Frogier, leader du Rassemblement-LR, a déclaré lors de ce comité qu'il voulait que la question permette aux électeurs deux choisir entre deux bulletins "France" ou "Indépendance". "Nous refusons que l'on demande aux électeurs s'ils veulent, ou non, que la Nouvelle-Calédonie accède, ou non, à la pleine souveraineté. Tout simplement parce que ce terme ne sera pas compris par le plus grand nombre".
Quelle sera la question posée lors du #referendum2018 en #NouvelleCalédonie ? A Paris, au #ComitéDesSignataires, pour les loyalistes Pierre Frogier (LR) et Thierry Santa (LR), les mots « indépendance » et « France » doivent absolument figurer dans la question. @ncla1ere pic.twitter.com/4m80yB8vi1
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Thierry Santa (LR), le président du congrès estime que cela n’est pas négociable. « Il faut que le mot indépendance » figure dans le libellé de la question.
Le mot « indépendance" a été employé lors des deux derniers grands référendums de décolonisation de la France, aux Comores (1974) et à Djibouti (1977).