Son père est originaire d'Haïti et sa mère est Japonaise. Agée de 20 ans, Naomi Osaka, qui revendique en compétition la nationalité de sa mère, s'est qualifiée pour la première fois en finale d'un Grand Chelem où elle affrontera son aînée samedi soir, l'immense championne Serena Williams, 36 ans.
Retenez bien ce nom : Naomi Osaka pourrait bientôt figurer au tableau des plus grandes joueuses de tennis internationales. A 20 ans, elle vient de se qualifier pour la finale de l’US Open de New York en battant l'Américaine Madison Keys (14e mondiale), finaliste l’an dernier, en deux sets secs (6-2, 6-4). Pour décrocher le prestigieux trophée, elle affrontera samedi soir en finale l’Américaine Serena Williams, de 16 ans son aînée et déjà titulaire de 23 titres de Grand Chelem. Actuellement 19e mondiale, Naomi Osaka monte encore en puissance sur le circuit. Cette année, elle a atteint les huitièmes de finale à l'Open d'Australie et a remporté le tournoi d’Indian Wells en Californie.
Une fois installé à New York, le père de Naomi, qui est passionné de tennis, initie ses filles à ce sport en s’inspirant des méthodes de Richard Williams, le père des sœurs Williams. Et ça marche ! Rapidement repérée, Naomi Osaka est envoyé dans une académie de formation des espoirs en Floride. L’ascension peut commencer, et en 2016, à 18 ans, Naomi atteint les 3e tours de trois tournois du Grand Chelem, l'Open d'Australie, de Roland Garros et de l'US Open. "Seulement" des 3e tours certes, mais qui marquent une progression constante.
Patronyme maternel
Née le 16 octobre 1997 à… Osaka, Naomi Osaka est née d’une mère japonaise, Tamaki Osaka et d’un père haïtien, Léonard François, qui était venu au Japon pour y suivre des études. Pour des questions administratives, Naomi et sa grande soeur Mari ont conservé le patronyme maternel. En 2000, la famille émigre aux Etats-Unis. L’une des raisons est la brouille de Tamaki avec son père qui lui reproche d’avoir épousé un Noir. Leur mésentente durera plus de dix ans, pendant lesquels la mère de Naomi n’aura quasiment pas de contact avec les siens.Une fois installé à New York, le père de Naomi, qui est passionné de tennis, initie ses filles à ce sport en s’inspirant des méthodes de Richard Williams, le père des sœurs Williams. Et ça marche ! Rapidement repérée, Naomi Osaka est envoyé dans une académie de formation des espoirs en Floride. L’ascension peut commencer, et en 2016, à 18 ans, Naomi atteint les 3e tours de trois tournois du Grand Chelem, l'Open d'Australie, de Roland Garros et de l'US Open. "Seulement" des 3e tours certes, mais qui marquent une progression constante.
Face à l'icône Serena Williams
Ayant la double nationalité japonaise et américaine, Naomi Osaka a choisi de représenter son pays natal, le Japon, en compétition. Ce samedi, elle aura fort à faire face à une Serena Williams en pleine confiance et bien décidée à entrer plus encore dans l’histoire du tennis mondial en gagnant un 24e tournoi majeur, ce qui lui permettrait d'égaler le record absolu de titres en Grand Chelem. Mais cette tâche n’est pas impossible. Au tournoi de Miami en mars, Naomi Osaka avait battu sèchement (6-3, 6-2) au premier tour une certaine… Serena Williams, l'icône à qui elle aimerait bien ressembler.The dream run continues for @Naomi_Osaka_!
— US Open Tennis (@usopen) 7 septembre 2018
She becomes the first Japanese woman to reach a Grand Slam singles final in the Open era after defeating Keys 6-2, 6-4!#USOpen pic.twitter.com/7kKVkKZupe