Le défenseur central de l'équipe de France, originaire de Martinique, a fait le point avant la rencontre de Coupe du monde jeudi face au Pérou. Varane reconnait que face à l'Australie, "des choses ont été bien faites, d'autres moins".
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Raphaël Varane (vidéo de la conférence de presse à voir en intégralité ci-dessus) reconnait sans langue de bois que face à l'Australie, lors du premier match des Bleus en Coupe du monde, "Ce n'était pas facile de rentrer dans cette compétition. Mais on a gagné, c'est une bonne chose (...) On est tous d'accord, il va falloir monter en intensité, dans l'attitude de façon générale.
Concernant les rencontres de ce début de Mondial, "On a vu beaucoup d'intensité. On voit que ce n'est facile pour personne, y compris pour les équipes considérées comme favorites. Chaque match est comme une finale. Il ne faut pas faire de calculs."
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"Nous avons fait une bonne analyse du match tous ensemble, on en a beaucoup parlé. On a vu ce qui n'avait pas fonctionné. Nous n'avons pas été coordonnés dans notre façon de défendre".
Son statut de cadre
Malgré son jeune âge, 25 ans, Raphaël Varane est l'un des joueurs les plus expérimentés parmi les 23 Bleus, ce qu'il assume : "J'ai l'habitude de parler beaucoup avant les matches, d'échanger avec mes partenaires, de les motiver. Avec les joueurs plus jeunes, j'essaye de donner de la tranquilité. C'est aussi ce que je fais en club, avec le Real Madrid. Mon comportement est le même."La charnière avec Umtiti
Interrogé sur la fébrilité de son partenaire en charnière centrale, Samuel Umtiti, Raphaël Varane affirme ne pas avoir cette impression. "Certes il y a eu un fait de jeu, mais je l'ai senti serein et appliqué. Le match contre l'Australie nous a permis d'avoir plus de temps de jeu ensemble. Je n'ai pas senti de fébrilité de sa part. Il n'y a pas de consigne particulière. Il faut essayer d'être à notre meilleur niveau".Le Pérou
"Le Pérou est un adversaire qui va mettre beaucoup d'intensité", dit-il. "Il va falloir être plus proches les uns des autres dans la façon de défendre, être plus compacts.""Le patron c'est Lloris"
Interrogé sur le rôle d'Hugo Lloris, capitaine de l'équipe de France qui fêtera jeudi sa 100è sélection sous le maillot tricolore, Raphaël Varane le décrit ainsi : "Hugo c'est un capitaine discret, il ne cherche pas à être mis en avant. Il est respecté par tout le monde. On cherche souvent des leaders, mais c'est lui le patron. Il a des qualités qui sont flagrantes."Son regard sur la Coupe du monde
Raphaël Varane est content de l'ambiance qui règne en Russie en ce début de Coupe du monde, même s'il avoue, dans un sourire, que les joueurs tricolores ont peu de contacts avec les Russes, en dehors du personnel de l'hôtel et des responsables de la sécurité.Concernant les rencontres de ce début de Mondial, "On a vu beaucoup d'intensité. On voit que ce n'est facile pour personne, y compris pour les équipes considérées comme favorites. Chaque match est comme une finale. Il ne faut pas faire de calculs."
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