David Jérémie explique qu'il voulait réaliser un court-métrage en hommage à George Floyd, en reconstituant à Paris une scène similaire au drame de Minneapolis. Mais lors du tournage, réalisé sans autorisation, des policiers ont interpellé les figurants. L'affaire agite les réseaux sociaux.
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Le 31 mai dernier, dans le XVème arrondissement de Paris, les forces de l’ordre ont arrêté le tournage de David Jérémie, alias Hitsu. Le réalisateur originaire de Guyane est accusé d’avoir voulu réaliser une vidéo pour nuire aux policiers. De son côté, le jeune Guyanais, dit avoir seulement voulu faire un court-métrage en hommage à Georges Floyd, tué par des policiers à Minneapolis aux États-Unis le 25 Mai dernier.
Le jeune homme n’a pas eu le temps de tourner une seule scène de son film. Lui et ses acteurs ont été conduits au commissariat, et l’affaire a même pris une ampleur considérable sur les réseaux sociaux. Ecoutez le récit d'Alex Leveillé, journaliste à Outre-mer la 1ère :
David Jérémie s'est expliquée dans une vidéo sur Instagram, déjà vue plus de 120.000 fois. Il explique qu'il voulait simplement rendre hommage à George Floyd mais qu'il a commis l'erreur de ne pas avoir demandé d'autorisation de tournage et d'avoir utilisé des uniformes de policiers français :
Après l'interpellation des trois figurants et du réalisateur, un site internet, actu17, s'est fait l'écho de cette affaire, affirmant que les personnes interpellées s'apprêtaient à "procéder à une interpellation raciste pour un tournage sauvage". L'article a été très relayé sur les réseaux sociaux, notamment par Marine Le Pen :
Depuis cette affaire, le réalisateur guyanais explique faire l'objet de nombreuses insultes sur les réseaux sociaux. Il réaffirme qu'il a commis une double erreur : l'utilisation d'uniformes de la police et l'absence d'une autorisation de tournage en bonne et due forme. Mais il plaide la bonne foi, expliquant que son intention était simplement de rendre hommage à George Floyd et d'envoyer un message de paix. Il a d'ailleurs répondu sur Twitter à Marine Le Pen :
Le site de Libération Checknews a consacré un long article à cette affaire qui agite les réseaux sociaux.
Le jeune homme n’a pas eu le temps de tourner une seule scène de son film. Lui et ses acteurs ont été conduits au commissariat, et l’affaire a même pris une ampleur considérable sur les réseaux sociaux. Ecoutez le récit d'Alex Leveillé, journaliste à Outre-mer la 1ère :
Reportage Alex Leveillé
Les explications du réalisateur
David Jérémie s'est expliquée dans une vidéo sur Instagram, déjà vue plus de 120.000 fois. Il explique qu'il voulait simplement rendre hommage à George Floyd mais qu'il a commis l'erreur de ne pas avoir demandé d'autorisation de tournage et d'avoir utilisé des uniformes de policiers français :
La polémique sur les réseaux sociaux
Après l'interpellation des trois figurants et du réalisateur, un site internet, actu17, s'est fait l'écho de cette affaire, affirmant que les personnes interpellées s'apprêtaient à "procéder à une interpellation raciste pour un tournage sauvage". L'article a été très relayé sur les réseaux sociaux, notamment par Marine Le Pen :Voilà jusqu’où sont prêts à aller ceux qui, comme Mélenchon, rêvent d’importer sur notre sol les conflits raciaux et la guerre civile. Que la sagesse des Français et l’attachement aux principes qui fondent notre République nous préservent de ce cauchemar ! https://t.co/A5HDpFPVxz
— Marine Le Pen (@MLP_officiel) June 2, 2020
Depuis cette affaire, le réalisateur guyanais explique faire l'objet de nombreuses insultes sur les réseaux sociaux. Il réaffirme qu'il a commis une double erreur : l'utilisation d'uniformes de la police et l'absence d'une autorisation de tournage en bonne et due forme. Mais il plaide la bonne foi, expliquant que son intention était simplement de rendre hommage à George Floyd et d'envoyer un message de paix. Il a d'ailleurs répondu sur Twitter à Marine Le Pen :
Je suis le réalisateur du court-métrage .
— Hitsu Film (@hitsu_film) June 2, 2020
L’objectif du court métrage était de rendre hommage à George Floyd avec une représentation artistique à la première personne de ce qu’il aurait ressenti de son point de vue.
L’idée était de transmettre ses émotions ainsi qu’un msg de paix
Le site de Libération Checknews a consacré un long article à cette affaire qui agite les réseaux sociaux.