L'équivalent "Fonds vert", un programme de financement destiné à des collectivités du Pacifique pour lutter contre les effets du réchauffement climatique, que le gouvernement voulait supprimer, a été réintroduit dans le budget Outre-mer 2018 par un amendement de la députée Maina Sage.
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Un amendement de la députée de Polynésie Maina Sage (Constructifs) pour conserver ce fonds vert à destination des collectivités du Pacifique, à hauteur de plus de 22 millions d'euros et destiné à lutter contre les effets du réchauffement climatique, a été adopté par 46 voix contre 40, malgré l'avis défavorable du gouvernement.
"On ne peut pas se contenter d'un fonds vert destiné à la Polynésie (...), il faut qu'on ait un fonds vert pour tous les territoires d'outre-mer", avait-elle dit, souhaitant qu'il ne soit pas financé uniquement par le budget outre-mer.
L'idée est "d'abonder le fonds vert de manière plus importante sur l'ensemble des territoires outre-mer", en s'appuyant pour cela sur le sommet Climat du 12 décembre à Paris qui "doit nous servir pour obtenir ce fonds vert", a-t-elle expliqué jeudi, assurant que "tous les projets engagés en 2018 seront financées" et qu'elle étudierait "au cas par cas les dossiers qui sont prêts".
En Polynésie française, l'équivalent "Fonds vert" a permis de financer en 2017 environ 12,5 millions d'euros d'investissement différents projets (école bioclimatique, lampadaires photovoltaïques, etc.), a-t-elle rappelé, et 20 millions d'euros de projets sont d'ores et déjà identifiés pour 2018.
"Cet équivalent Fonds vert a impulsé une dynamique", dans le Pacifique, a souligné la députée de La Réunion Ericka Bareigts, pour la Nouvelle Gauche. "Ne lâchons pas ce qui marche", a demandé le député Yves Jego (Constructifs).
Suppression du Fonds vert
La ministre des Outre-mer Annick Girardin avait annoncé en commission que l'équivalent "Fonds vert" (prêts à taux zéro pour les projets d'atténuation ou d'adaptation aux changements climatiques), promesse de François Hollande quand il s'était rendu en Polynésie en 2016, ne serait pas reconduit."On ne peut pas se contenter d'un fonds vert destiné à la Polynésie (...), il faut qu'on ait un fonds vert pour tous les territoires d'outre-mer", avait-elle dit, souhaitant qu'il ne soit pas financé uniquement par le budget outre-mer.
L'idée est "d'abonder le fonds vert de manière plus importante sur l'ensemble des territoires outre-mer", en s'appuyant pour cela sur le sommet Climat du 12 décembre à Paris qui "doit nous servir pour obtenir ce fonds vert", a-t-elle expliqué jeudi, assurant que "tous les projets engagés en 2018 seront financées" et qu'elle étudierait "au cas par cas les dossiers qui sont prêts".
"Mauvais signal"
Cet équivalent "Fonds vert" avait été créé car les collectivités du Pacifique ne sont pas éligibles au fonds vert pour le climat ou à d'autres mécanismes existants dans les départements et régions d'Outre-mer, comme l'assurance Cat Nat (catastrophe naturelle), a défendu Maina Sage, estimant que la disparition de ce dispositif, en pleine COP 23, était "un mauvais signal".L'équivalent Fonds vert finançant les projets des collectivités du #Pacifique pour lutter contre les effets du #Réchauffement #climatique, que le gouvernement voulait supprimer en 2018, a été réintroduit dans le budget Outre-mer par un amendement de @MainaSage. #Polynésie. pic.twitter.com/ovzuwyaNWk
— La1ere.fr (@la1ere) 9 novembre 2017
En Polynésie française, l'équivalent "Fonds vert" a permis de financer en 2017 environ 12,5 millions d'euros d'investissement différents projets (école bioclimatique, lampadaires photovoltaïques, etc.), a-t-elle rappelé, et 20 millions d'euros de projets sont d'ores et déjà identifiés pour 2018.
"Cet équivalent Fonds vert a impulsé une dynamique", dans le Pacifique, a souligné la députée de La Réunion Ericka Bareigts, pour la Nouvelle Gauche. "Ne lâchons pas ce qui marche", a demandé le député Yves Jego (Constructifs).