Aline Tacite est à la tête du salon de coiffure Boucles d'Ébène Studio à Bagneux (92). Comme tous les autres coiffeurs de l'Hexagone, cette Guadeloupéenne a dû fermer pour ce nouveau confinement. Mais pas question de rompre le lien avec ses clients, une vraie source d'énergie pour elle.
Lorsque l'on franchit la porte d'un salon de coiffure, on confie souvent bien plus que ses cheveux. Les fauteuils et les bacs de lavage sont le lieu de confidences discrètes et de conseils intimes. "Le salon, c'est au-delà de la coiffure", abonde Aline Tacite. "C'est vraiment de la bonne humeur, une bulle de bien-être".
Un lien précieux et une source de chaleur plus que nécessaire pour la Guadeloupéenne qui a fondé le salon Boucles d'Ébène Studio à Bagneux en 2011. Depuis bientôt dix ans, elle s'y occupe des cheveux crépus, bouclés, ondulés, apportant réponses et astuces aux client.e.s avides de conseils pour chérir leurs chevelures au naturel. Aujourd'hui, son salon est fermé, confinement oblige.
Pour pallier la fermeture de son commerce, Aline Tacite maintient le lien sur les réseaux sociaux. Un véritable salut. "On est super motivés pour garder ce lien car nos clients sont là", raconte-t-elle. "Ils sont conscients de l'effet que peut avoir un confinement pour les petits commerçants. Ils nous aident fortement et on s'accroche à ça."
Les questions sont nombreuses et les demandes de rendez-vous en ligne, aussi. Le salon propose également des rendez-vous "click & collect" pour les personnes qui ne sont pas loin et souhaiteraient récupérer des produits de soin capillaire.
Ce reconfinement a de toute façon une saveur de déjà-vu pour Aline Tacite. Mieux organisée, car l'information "est montée plus vite au cerveau", explique-t-elle en riant. "Si on est dans la dépression, dans le négatif, on ne va pas s'en sortir", nous confie Aline, avant de lâcher dans un élan de confiance contagieuse : "Ça va le faire". Coûte que coûte.
Un lien précieux et une source de chaleur plus que nécessaire pour la Guadeloupéenne qui a fondé le salon Boucles d'Ébène Studio à Bagneux en 2011. Depuis bientôt dix ans, elle s'y occupe des cheveux crépus, bouclés, ondulés, apportant réponses et astuces aux client.e.s avides de conseils pour chérir leurs chevelures au naturel. Aujourd'hui, son salon est fermé, confinement oblige.
Trouver des solutions
Un deuxième coup dur après le confinement du printemps. "Deux mois de business en moins, bientôt trois avec ce confinement, c'est énorme voire dramatique pour les petits commerçants", explique Aline. Mais l'entrepreneuse reste positive, avec comme maître mot l'adaptation : "Seul l'avenir dira comment ça va se passer, mais on s'accroche. Il ne faut pas être dans une dynamique de panique, parce que si on panique, on n'est plus dans la recherche de solutions."Pour pallier la fermeture de son commerce, Aline Tacite maintient le lien sur les réseaux sociaux. Un véritable salut. "On est super motivés pour garder ce lien car nos clients sont là", raconte-t-elle. "Ils sont conscients de l'effet que peut avoir un confinement pour les petits commerçants. Ils nous aident fortement et on s'accroche à ça."
Je réalise qu'on est extrêmement créatifs dans la recherche de solutions. Ça nous touche à un endroit où, si tu ne trouves pas de solution, tu meurs. Moi personnellement, j'ai encore plein de choses à réaliser et j'ai bien l'intention de vivre !
Le secours des réseaux sociaux
Sur Instagram, elle propose des rendez-vous en direct chaque vendredi soir pour répondre à toutes les questions que peuvent se poser ses client.e.s : comment coiffer son enfant sans lui faire mal, quelle technique pour bien se démêler les cheveux, quel substitut naturel à un produit que l'on ne peut plus acheter à cause du confinement, etc.Les questions sont nombreuses et les demandes de rendez-vous en ligne, aussi. Le salon propose également des rendez-vous "click & collect" pour les personnes qui ne sont pas loin et souhaiteraient récupérer des produits de soin capillaire.
Déjà-vu
"Franchement, on en a besoin", concède Aline. "La situation n'est pas évidente et pour ne pas cèder à la dépression, c'est important de trouver des axes de bonheur." La spécialiste du cheveu afro a une pensée pour les malades et les soignants, pour "ceux qui sont touchés dans leur chair".Ok, un business ça fait vivre plusieurs personnes. Mais ce qui compte avant tout, c'est la santé.
Ce reconfinement a de toute façon une saveur de déjà-vu pour Aline Tacite. Mieux organisée, car l'information "est montée plus vite au cerveau", explique-t-elle en riant. "Si on est dans la dépression, dans le négatif, on ne va pas s'en sortir", nous confie Aline, avant de lâcher dans un élan de confiance contagieuse : "Ça va le faire". Coûte que coûte.