Nos compatriotes des Antilles ont été marqués par 3 ouragans d’une intensité inégalée. L’État, et tous les Français, sont à leurs côtés. pic.twitter.com/6H9VnHh0GJ
— Edouard Philippe (@EPhilippePM) 4 novembre 2017
Vous avez été le bras armé de la solidarité nationale pour répondre dans l'urgence aux trois priorités arrêtées par le président de la République: assurer les soins, procurer eau et nourriture, garantir l'ordre public et la sécurité.
Un discours dans lequel le Premier ministre a également insisté sur les leçons a tirer pour assurer l'avenir des deux îles:
Nous devons reconstruire et ce sera long et difficile et peut-être que des des insatisfactions, des impatiences, des frustrations se feront-elles entendre. Nous y répondrons, car nous ne pouvons pas reconstruire Saint-Martin et Saint-Barthélémy en faisant comme si rien ne s'était passé. Nous devons proposer, aider, accompagner ces deux îles à se reconstruire en intégrant ce qui s'est passé et en préparant un futur plus prospère et plus harmonieux.
Regardez l'intégralité du discours du Premier ministre devant les militaires du RSMA Martinique:
La jeunesse, point fort de la visite du Premier ministre
Le Premier ministre s'est ensuite rendu dans un espace de "coworking" à Fort-de-France pour un entretien avec les membres de l'association Lumina. Selon le Premier ministre, sa rencontre avec les jeunes militaires du RSMA et celle avec l'association Lumina étaient complémentaires. "Ça m'a permis de rencontrer beaucoup de jeunes gens qui ont des idées, qui ont des projets, qui ont des compétences, qui ont de l'enthousiasme et qui croient à la réussite et au succès dans leur île", a t-il affirmé.
Différencier la Martinque et utiliser ses points forts
Un peu plus tôt dans la matinée, après avoir convié les élus de Martinique à un petit déjeuner, le Premier ministre s'était rendu au Cimetière de La Joyau pour déposer une gerbe sur la tombe d'Aimé Césaire, en présence du Préfet de Martinique, Franck Robine, du député Serge Letchimy, de la sénatrice Catherine Couconne et de Didier Laguerre, maire de Fort-de-France. "Eia pour Aimé Césaire, eia pour la Martinique", a-t-il dit, en reprenant une interjection empruntée par Césaire aux auteurs tragiques grecs, qui signifie: "Allons! Courage!".Edouard Philippe a achevé sa visite en Martinique en participant dans l'après-midi à l'ouverture des Assises des Outre-mer. Le Premier ministre s'est plus particulièrement attardé sur le tourisme, l'un des points forts de l'économie martiniquaise. Regardez: