Interrogé par les journalistes après son discours sur la présidence française du Conseil de l'Union européenne qui va démarrer le 1er janvier, Emmanuel Macron a répondu à une question sur le référendum en Nouvelle-Calédonie qui doit se tenir ce dimanche 12 décembre. Le président a répliqué à tous ceux qui lui reprochent de ne pas prendre position : "La période conduit, c’est toujours cruel pour celles et ceux qui ont des responsabilités parfois depuis de nombreuses années (…), mais quand les temps démocratiques sont là, des voix se lèvent, qui font comme si rien ne s’était passé depuis quatre ans ou cinq ans".
"Comme président de la République, je suis allé en Nouvelle-Calédonie, j’y ai passé plusieurs jours. J’ai été pour la première fois à Ouvéa et j’ai tenu un discours, j’ai été très clair, je crois avoir dit que la France serait moins belle sans la Nouvelle-Calédonie, ça me semble clair, et ça ne sonne pas l’abandon", a répété Emmanuel Macron.
"Un rôle inédit"
"Le gouvernement et le président ont un rôle inédit", a poursuivi Emmanuel Macron qui a rappelé que c'est sa mandature, "la seule qui aura eu à organiser les trois référendums décidés il y plusieurs années. Le 12 décembre se tiendra le troisième et le dernier référendum conformément à ce qui avait été ecrit et prévu. Notre rôle c’est qu’il se tienne dans des bonnes conditions de sécurité et de sincérité".
"Le rôle du président de la République n’est pas d’être dans un camp", a également déclaré Emmanuel Macron pour qui "le jour d'après, quel que soit le choix, il y aura une vie ensemble, compte tenu de la réalité géopolitique de la région et de ce qu'est la Nouvelle-Calédonie".