🔴 FLASH
— UNESCO en français (@UNESCO_fr) 29 novembre 2018
Le #reggae de #Jamaïque🇯🇲 vient d'être inscrit sur la Liste du #PatrimoineImmatériel. Bravo !👏
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Le cœur et l'âme du peuple
Le dossier avait été présenté à l'Unesco par Olivia Grange, ministre de la Culture de Jamaïque. C'est la première fois qu'un représentant du pays était dans les comités de l'institution. En amont des discussions, la ministre avait souligné ce que représente la musique reggae pour la Jamaïque :
Les percussions, la basse... Ce sont les battements de cœur et l'âme du peuple. Nous avons créée cette musique et elle a voyagé dans chaque coin du monde. Elle parle des belles et moins belles choses qui arrivent dans la vie des gens et nous permet de l'exprimer. Il est important de sauvegarder et protéger la musique reggae.
Chantre de la lutte contre l'injustice
Née dans les années 60 à l'Ouest de Kingston, la capitale, au milieu d'une population jeune et marginalisée, le reggae s'inspire des chants des fermiers au temps de l'esclavage. Avec quelques inspirations internationales, elle reste une création inédite. "Ce qui a été créé n'est la reproduction de rien d'autre, c'est une évolution naturelle de nos vies", résume Gussie Clarke, producteur en Jamaïque.
L'Unesco a ainsi souligné "la contribution" de cette musique à la prise de conscience internationale "sur les questions d'injustice, de résistance, d'amour et d'humanité", grâce à des artistes comme Bob Marley.
Pour de nombreux artistes jamaïcains ou simples passionnés, l'inscription au patrimoine mondial immatériel de l'Unesco est une reconnaissance importante. "Le reggae est toute la Jamaïque", explique Freddie McGregor, artiste, dans la vidéo de présentation du dossier par le pays. "On mange reggae, on dort reggae, on rêve reggae, on vit reggae !"
Sur les réseaux sociaux, quelques internautes ont salué cette décision, parfois avec humour :
Le #Reggae au Patrimoine immatériel de l' @UNESCO #humourpénilbe pic.twitter.com/Qal215q57q
— Rodho (@rodho_g) 27 novembre 2018
Le Reggae au patrimoine culturel et immatériel de l’humanité de l’Unesco. Pas trop tôt !!
— Bart (@albertobi5) 29 novembre 2018
Le label de l'UNESCO devrait donc permettre de mieux protéger ce patrimoine. D'autres spécificités patrimoniales sont à l'étude, comme la lutte traditionnelle coréenne ou le hurling, un sport irlandais. La fin des discussions se fera le samedi 1er décembre.