Report du tir d'une fusée Soyouz depuis la Guyane

Vue aérienne, en 2010, du Centre Spatial Guyanais, à Kourou
Le tir d'une fusée russe Soyouz, qui était prévu mardi depuis la Guyane française, a été reporté, a annoncé vendredi dans un tweet Stéphane Israël, le PDG d'Arianespace.
           
 
"La nouvelle date de lancement du VS21 sera annoncée dès que possible", peut-on lire dans son tweet, où il précise que cette décision fait suite au déroulement du vol d'une autre fusée Soyouz depuis Baïkonour au Kazakhstan jeudi.
           
Cette fusée Soyouz a mis sur orbite le satellite de télécommunications Egyptsat-A. Des sources au sein du secteur spatial russe citées par les agences de presse russes ont fait état d'une défaillance survenue lors du lancement, en affirmant qu'en raison de cette défaillance, le troisième étage de la fusée a dévié de sa trajectoire et placé le satellite à une orbite située à 57 km plus bas par rapport à la norme. Mais le bloc de propulsion Fregat a réussi ensuite à placer le satellite à l'orbite correcte, ont assuré ces sources.

 

"Aucune situation critique"           

Le patron de l'agence spatiale russe Dmitri Rogozine a dénoncé depuis des informations "déformées" concernant le lancement de jeudi: "Il n'y a aucune situation critique. J'espère que les prochains lancements, prévus, y compris de Kourou, ne seront pas
déplacés". "Le lancement s'est bien passé, était réussi", a-t-il déclaré, cité par les agences de presse russes.
           
Un lanceur Soyouz devait décoller mardi de Kourou pour placer en orbite les six premiers satellites de la constellation OneWeb. "Nos satellites restent en sécurité à Kourou. Nous attendons plus d'informations d'Arianespace pour une nouvelle date de lancement", a tweeté OneWeb, opérateur de satellites.

 

Une précédente défaillance           

En octobre, une Soyouz qui devait amener deux spationautes, un Russe et un Américain, vers la Station spatiale internationale (ISS), avait connu une défaillance. Les deux hommes étaient revenus sur Terre sains et saufs après l'éjection automatique de leur capsule.