Le groupe Bourbon, spécialisé dans les installations pétrolières offshore doit évaluer ses offres de reprises le 10 décembre. Mais le Réunionnais Jacques de Chateauvieux, PDG du groupe et actionnaire majoritaire, retire son offre de reprise.
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Il y aura qu’une seule offre sur la table du tribunal de commerce de Marseille pour l’audience du mardi 10 décembre, qui devra trancher sur la reprise du groupe Bourbon. Au mois de mars 2019, le groupe a confirmé avoir reçu des propositions de la part de partenaires financiers afin d’alléger sa dette et de financer son développement.
Bourbon a commencé à plonger en 2014, lorsque le prix du baril de pétrole a chuté. L’importante réduction des investissements clients n’a pas amélioré sa situation, et le groupe était aussi dans la tourmente de l’affaire de la valise de billets de 2012. Dans cette affaire, la société Bourbon est accusée de corruption au Nigeria, en Guinée équatoriale et au Cameroun, avec « une volonté assumée de se soustraire au paiement des impôts légitimement dus ».
L’offre de reprise, portée par les principaux créanciers de Bourbon, à savoir BNP Paribas, Crédit Mutuel Alliance Fédérale, Naxitis, Société Générale, le géant chinois ICBC Leasing et les loueurs de navires, prévoit « l’apport de nouvelles liquidités à hauteur de 120 millions d’euros et implique la conversion de plus d’1,4 milliard d’euros sur 2,7 milliard d’euros de dette en capital de Bourbon Corporation », indiquait le groupe dans un communiqué publié le 5 juin 2019. Cela permettrait au groupe de préserver l’emploi et l’outil industriel, mais aussi de permettre la mise en œuvre de leur plan d’action. En échange, les créanciers possèderaient 93% du capital de la société, que Jacques de Chateauvieux possède jusqu'à aujourd'hui à 61%.
À ce moment, Jacques de Chateauvieux a refusé cette offre, et décidé de proposer son propre plan de restructuration. Dans sa proposition, dévoilée le 19 juin, le PDG restait majoritaire au capital et à la tête du groupe, et la restructuration prévoyait « un remboursement des créances sur la base du cash-flow disponible généré par chaque navire ».
Selon les informations du Marin, le PDG a retiré l’offre de lui-même, car il ne pouvait pas avoir le soutien d’ICBC Leasing, qui ne pouvait pas soutenir d’autres offres que celle des créanciers avec qui la firme s’est engagée. De ce fait, les banques seront les seules à faire une offre de reprise.
Bourbon a commencé à plonger en 2014, lorsque le prix du baril de pétrole a chuté. L’importante réduction des investissements clients n’a pas amélioré sa situation, et le groupe était aussi dans la tourmente de l’affaire de la valise de billets de 2012. Dans cette affaire, la société Bourbon est accusée de corruption au Nigeria, en Guinée équatoriale et au Cameroun, avec « une volonté assumée de se soustraire au paiement des impôts légitimement dus ».
Une reprise pour réduire la dette
L’offre de reprise, portée par les principaux créanciers de Bourbon, à savoir BNP Paribas, Crédit Mutuel Alliance Fédérale, Naxitis, Société Générale, le géant chinois ICBC Leasing et les loueurs de navires, prévoit « l’apport de nouvelles liquidités à hauteur de 120 millions d’euros et implique la conversion de plus d’1,4 milliard d’euros sur 2,7 milliard d’euros de dette en capital de Bourbon Corporation », indiquait le groupe dans un communiqué publié le 5 juin 2019. Cela permettrait au groupe de préserver l’emploi et l’outil industriel, mais aussi de permettre la mise en œuvre de leur plan d’action. En échange, les créanciers possèderaient 93% du capital de la société, que Jacques de Chateauvieux possède jusqu'à aujourd'hui à 61%.
À ce moment, Jacques de Chateauvieux a refusé cette offre, et décidé de proposer son propre plan de restructuration. Dans sa proposition, dévoilée le 19 juin, le PDG restait majoritaire au capital et à la tête du groupe, et la restructuration prévoyait « un remboursement des créances sur la base du cash-flow disponible généré par chaque navire ».
Selon les informations du Marin, le PDG a retiré l’offre de lui-même, car il ne pouvait pas avoir le soutien d’ICBC Leasing, qui ne pouvait pas soutenir d’autres offres que celle des créanciers avec qui la firme s’est engagée. De ce fait, les banques seront les seules à faire une offre de reprise.