C’est le vol Paris-Fort de France qui accuse le plus fort taux de retard parmi les vols long-courriers. Dans son rapport, l’Autorité de la Qualité de Service dans les Transports (AQST) met, également, en évidence "des retards préoccupants" pour plusieurs liaisons avec l’Outre-mer.
L’AQST vient de rendre public son bilan annuel de la qualité générale des transports publics de voyageurs en France. Outre la liaison entre Paris-Orly et Fort-de-France, les vols entre Orly et Pointe-à-Pitre ainsi que Cayenne souffrent également de fréquents retards. A l’inverse, le vol Paris CDG – Saint-Denis de La Réunion se classe parmi les liaisons les plus ponctuelles.
Les compagnies responsables dans plus de 30% des cas
Dans plus de 30,6% des cas, c’est la compagnie qui est responsable de ces retards. L’aéroport et la sûreté dans 2 cas sur 10. Viennent ensuite l’enchaînement des vols, les passagers, la navigation aérienne et enfin la météo. D’après l’AQST, la responsabilité des compagnies a triplé en un an, passant de 10,9 à 30,6%.
Le trafic aérien a augmenté de 3,1% par rapport à 2015, dans le monde. D’une manière générale, le taux d’annulation des liaisons long-courriers en 2016 a augmenté (0,5% contre 0,4%) et les retards ont été plus fréquents, mais légèrement moins longs. En moyenne, les vols ont eu 50 minutes de retard en 2016, contre 52 minutes l’année précédente.