La Réunion : l'union de la droite explose à l'occasion de l'élection du nouveau président du conseil départemental

Didier Robert et Nassimah Dindar, anciens alliés de la droite réunionnaise
L'élection du nouveau président du conseil départemental de la droite, Cyrille Melchior, a fait exploser au grand jour le malaise qui couvait au sein de la plateforme de la droite réunionnaise. Le divorce est consommé entre le président de région, Didier Robert, et ses anciens partenaires.

Cette fois, le divorce au sein de la droite réunionnaise est officiellement consommé. Le feu couvait depuis les sénatoriales de septembre 2017, mais l'élection du nouveau président du conseil départemental, le LR Cyrille Melchior, a révélé au grand jour les dissensions de la droite réunionnaise. Cyrille Melchior était soutenu par la présidente sortante du conseil départemental, la sénatrice Nassimah Dindar. Il l'a emporté de deux voix face à Jean-Claude Lacouture, candidat de droite également, soutenu lui par Didier Robert, le présidnet LR du conseil régional. 

Des divisions internes

La plateforme de droite qui réunissait depuis plusieurs années les différentes sensibilités de la droite réunionnaise avait permis de mettre en sourdine les querelles de personnes, notamment entre Didier Robert, le président de région, Nassimah Dindar, présidente du conseil départemental, et Michel Fontaine, maire de Saint-Pierre et patron de LR à l'échelon départemental.

La droite avait enchaîné les succès : en 2015, le LR Didier Robert avait pu conserver la présidence de la région, tandis qu'aux législatives de 2017, trois députés de droite ont été élus pour La Réunion qui compte au total sept députés. 

Les explications de Réunion 1ère

©la1ere


Didier Robert et LR : le divorce ?

Invité de l'émission de Réunion 1ère radio "Lundi Politique", Didier Robert a annoncé qu'il envisageait de quitter Les Républicains, expliquant qu'il ne se reconnaissait plus dans ce parti. Il n'a pas précisé s'il envisageait de rejoindre la majorité LREM mais il a expliqué qu'il se sentait proche de la vision politique d'Emmanuel Macron.