La Réunion a été frappée par une nouvelle attaque mortelle de requin, mardi 21 février. Si la pêche est la solution historique pour lutter contre le risque requin, d'autres alternatives existent. Explications.
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Après une nouvelle attaque mortelle de requin à La Réunion, mardi 21 février, des voix s'élèvent à nouveau pour demander de relancer la pêche aux squales. Si la pêche est la solution historique pour lutter contre le risque requin, d'autres alternatives existent.
Selon l'Institut, d'autres innovations permettent aujourd'hui "de concilier la sécurité des usagers de la mer avec le respect du monde marin". L'Institut océanographique de Monaco énumère des solutions jugées plus respectueuses telles que les répulsifs électriques qui repoussent les requins très sensibles à ces ondes ; les câbles rayonnants qui pourraient tenir les requins à distance sans les tuer ou encore les bouées de détentions qui repèrent les requins et envoient une alerte sur les réseaux sociaux.
Toujours dans cette vidéo, l'Institut océanographique de Monaco précise que le requin souffre d'une bien mauvaise réputation. Il tue en moyenne 10 personnes par an, contre 800 000 personnes tuées par les moustiques et 50 000 par les serpents.
Information : Robert Calcagno, directeur de l'Institut océanographique de Monaco, sera ce mercredi à 18h30 l'invité d'Info Soir sur France Ô.
Répulsifs, câbles, bouées
Dans une vidéo intitulée "Vivre avec les requins", l'Institut océanographique Monaco explique que la pêche est utilisée depuis longtemps mais elle n'épargne pas les espèces inoffensives.Selon l'Institut, d'autres innovations permettent aujourd'hui "de concilier la sécurité des usagers de la mer avec le respect du monde marin". L'Institut océanographique de Monaco énumère des solutions jugées plus respectueuses telles que les répulsifs électriques qui repoussent les requins très sensibles à ces ondes ; les câbles rayonnants qui pourraient tenir les requins à distance sans les tuer ou encore les bouées de détentions qui repèrent les requins et envoient une alerte sur les réseaux sociaux.
Filets, guetteurs, vigies, des solutions déjà en place
L'Institut évoque aussi des solutions déjà mises en place à La Réunion ces dernières années comme les filets de séparations qui sécurisent les espaces les plus fréquentés ; les guetteurs de requins qui surveillent la mer et donnent l'alerte depuis la plage ; les vigies requins qui surveillent les spots de surf et tiennent les requins à distance ; ou encore la météo requin qui informe sur le niveau du risque. A La Réunion, c'est la couleur d'un drapeau hissé chaque jour sur les plages qui informe du risque.Mauvaise réputation
Aujourd'hui, une partie du littoral de La Réunion est interdit à la baignage et aux activités nautiques. La plupart des dernières attaques ont eu lieu hors de secteurs protégés et ciblaient des surfeurs ou des bodyboardeurs qui ont bravé les interdictions pour avoir de meilleures conditions de glisse. La Réunion fait partie des zones les plus touchées au monde par les attaques mortelles de requin. A chaque attaque de squales, l'opinion publique se divise entre ceux qui estiment que les requins "sont chez eux dans la mer", et ceux qui veulent juguler la crise.Toujours dans cette vidéo, l'Institut océanographique de Monaco précise que le requin souffre d'une bien mauvaise réputation. Il tue en moyenne 10 personnes par an, contre 800 000 personnes tuées par les moustiques et 50 000 par les serpents.
Information : Robert Calcagno, directeur de l'Institut océanographique de Monaco, sera ce mercredi à 18h30 l'invité d'Info Soir sur France Ô.