Dans une interview exclusive, Robert Badinter revient sur la période du bagne en Guyane de 1941 à 1943 qu’il qualifie de Crime contre l’humanité. L’ancien garde des Sceaux qui a mis fin à la peine de mort en 1981 n’a rien perdu de sa capacité à s’indigner.
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Après sa tribune virulente publiée dans le journal Le Monde, France Ô/ Outremer 1ère a contacté Robert Badinter. L’ancien garde des Sceaux a expliqué à Laurence Théatin pourquoi il considérait que cette période du bagne en Guyane relèvait du statut de crime contre l’humanité.
"Quand on a la possibilité d’atteindre la mauvaise conscience humaine, il faut l’utiliser", ajoute Robert Badinter. "C’est toute ma vie et ma vie professionnelle a été longue. C’est plus d’un demi-siècle. Toute ma vie j’ai voulu faire comprendre que c’étaient des hommes que l’on avait condamnés".
"Quand on a la possibilité d’atteindre la mauvaise conscience humaine, il faut l’utiliser", ajoute Robert Badinter. "C’est toute ma vie et ma vie professionnelle a été longue. C’est plus d’un demi-siècle. Toute ma vie j’ai voulu faire comprendre que c’étaient des hommes que l’on avait condamnés".