Les autorités sanitaires de Curaçao ont examiné samedi tous les passagers d'un navire de croisière de l'Eglise de la Scientologie à bord duquel un cas de rougeole a été signalé, l'île craignant la propagation de ce virus très contagieux.
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Le navire, le Freewinds, avait débarqué mardi à Sainte-Lucie dans les Caraïbes, où il avait été placé en quarantaine après qu'une membre d'équipage eut attrapé la rougeole.
D'après Sainte-Lucie, il y aurait environ 300 personnes à bord de ce paquebot battant pavillon panaméen. Le bateau, qui avait quitté l'île de Sainte-Lucie jeudi soir, est arrivé vers 09H00 (13H00 GMT) à Willemstad à Curaçao, son port d'attache, selon le site de localisation maritime myshiptracking.com. L'AFP l'a filmé samedi grâce à un drone alors qu'il était amarré à un quai, dans une zone non accessible au public.
"Une enquête sera menée afin de déterminer qui sera autorisé à quitter le navire sans constituer une menace pour la population de Curaçao", a indiqué samedi matin le gouvernement de l'île dans un communiqué. Les autorités sanitaires "vaccineront et enregistreront toutes les personnes à bord ayant reçu le vaccin", a-t-il précisé.
D'après la radio-télévision publique néerlandaise NOS qui cite un correspondant à Curaçao, "trois personnes des autorités sanitaires sont montées à bord" après l'arrivée du bateau afin d'examiner les passagers.
Toute personne étant capable de prouver qu'elle a été vaccinée contre la rougeole ou a déjà contracté le virus par le passé sera autorisée à quitter le navire, tandis que les autres devront rester à bord, a expliqué ce correspondant auprès de NOS.
"Curaçao prend toutes les précautions nécessaires afin de traiter le cas de rougeole à bord du Freewinds", a assuré le gouvernement de cette entité néerlandaise autonome située au large du Venezuela. Aucune information n'a filtré sur la façon dont le virus aurait pu arriver sur le navire ou le quitter à des escales précédentes, l'Eglise de Scientologie n'ayant pas livré de commentaire à ce stade.
Long de 134 mètres, le Freewinds est utilisé pour des retraites spirituelles par l'organisation, classée comme une secte par plusieurs pays, dont la France. Ce cas de rougeole, qui est l'un des virus les plus contagieux au monde, a été détecté chez une membre de l'équipage originaire du Danemark, affirme NOS.
"Elle s'est rendue à Curaçao le 17 avril depuis Amsterdam puis a attrapé un rhume", a indiqué son correspondant. Un médecin a ensuite découvert fin avril qu'elle était atteinte de la rougeole, alors que le Freewinds était déjà en route pour Sainte-Lucie, a-t-il précisé.
Le virus touche de nombreux pays dans le monde, y compris en Amérique du Nord et du Sud, mais avait jusqu'à présent épargné les Caraïbes. "Il est impératif de déployer tous les efforts pour prévenir la propagation de cette maladie au niveau international" et local, ont estimé les autorités de Curaçao.
Elles ont néanmoins rappelé qu'une majorité de la population n'est pas à risque: "Nous demandons au public de ne pas paniquer puisque le risque d'une propagation de la maladie parmi nous est relativement faible dans ce cas", de nombreuses personnes ayant déjà été vaccinées par le passé.
Le gouvernement de Curaçao demande aux personnes susceptibles d'avoir visité le Freewinds entre le 22 et le 28 avril de se présenter auprès des autorités sanitaires. Plusieurs personnes ont en effet assisté à des évènements s'étant déroulés sur le bateau lorsqu'il était ancré à Curaçao avant son départ pour Sainte-Lucie, a-t-il expliqué.
Selon les informations du gouvernement, le bateau a en effet navigué "plusieurs fois" entre Curaçao et Aruba, une autre île néerlandaise de la zone, "au cours des dernières semaines d'avril", avant de se diriger vers Sainte-Lucie à la fin du mois.
D'après Sainte-Lucie, il y aurait environ 300 personnes à bord de ce paquebot battant pavillon panaméen. Le bateau, qui avait quitté l'île de Sainte-Lucie jeudi soir, est arrivé vers 09H00 (13H00 GMT) à Willemstad à Curaçao, son port d'attache, selon le site de localisation maritime myshiptracking.com. L'AFP l'a filmé samedi grâce à un drone alors qu'il était amarré à un quai, dans une zone non accessible au public.
"Une enquête sera menée afin de déterminer qui sera autorisé à quitter le navire sans constituer une menace pour la population de Curaçao", a indiqué samedi matin le gouvernement de l'île dans un communiqué. Les autorités sanitaires "vaccineront et enregistreront toutes les personnes à bord ayant reçu le vaccin", a-t-il précisé.
D'après la radio-télévision publique néerlandaise NOS qui cite un correspondant à Curaçao, "trois personnes des autorités sanitaires sont montées à bord" après l'arrivée du bateau afin d'examiner les passagers.
Toute personne étant capable de prouver qu'elle a été vaccinée contre la rougeole ou a déjà contracté le virus par le passé sera autorisée à quitter le navire, tandis que les autres devront rester à bord, a expliqué ce correspondant auprès de NOS.
Un simple "rhume"
"Curaçao prend toutes les précautions nécessaires afin de traiter le cas de rougeole à bord du Freewinds", a assuré le gouvernement de cette entité néerlandaise autonome située au large du Venezuela. Aucune information n'a filtré sur la façon dont le virus aurait pu arriver sur le navire ou le quitter à des escales précédentes, l'Eglise de Scientologie n'ayant pas livré de commentaire à ce stade.Long de 134 mètres, le Freewinds est utilisé pour des retraites spirituelles par l'organisation, classée comme une secte par plusieurs pays, dont la France. Ce cas de rougeole, qui est l'un des virus les plus contagieux au monde, a été détecté chez une membre de l'équipage originaire du Danemark, affirme NOS.
"Elle s'est rendue à Curaçao le 17 avril depuis Amsterdam puis a attrapé un rhume", a indiqué son correspondant. Un médecin a ensuite découvert fin avril qu'elle était atteinte de la rougeole, alors que le Freewinds était déjà en route pour Sainte-Lucie, a-t-il précisé.
Risque faible
Le virus touche de nombreux pays dans le monde, y compris en Amérique du Nord et du Sud, mais avait jusqu'à présent épargné les Caraïbes. "Il est impératif de déployer tous les efforts pour prévenir la propagation de cette maladie au niveau international" et local, ont estimé les autorités de Curaçao.Elles ont néanmoins rappelé qu'une majorité de la population n'est pas à risque: "Nous demandons au public de ne pas paniquer puisque le risque d'une propagation de la maladie parmi nous est relativement faible dans ce cas", de nombreuses personnes ayant déjà été vaccinées par le passé.
Le gouvernement de Curaçao demande aux personnes susceptibles d'avoir visité le Freewinds entre le 22 et le 28 avril de se présenter auprès des autorités sanitaires. Plusieurs personnes ont en effet assisté à des évènements s'étant déroulés sur le bateau lorsqu'il était ancré à Curaçao avant son départ pour Sainte-Lucie, a-t-il expliqué.
Selon les informations du gouvernement, le bateau a en effet navigué "plusieurs fois" entre Curaçao et Aruba, une autre île néerlandaise de la zone, "au cours des dernières semaines d'avril", avant de se diriger vers Sainte-Lucie à la fin du mois.