L'interdiction prochaine de l'ascension d'Uluru, célèbre formation rocheuse au coeur du désert australien, provoque une ruée problématique vers ce site considéré comme sacré dans la culture aborigène, ont estimé les autorités du tourisme vendredi.
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De nombreux touristes pensent que l'escalade d'Uluru, également appelé Ayers Rock, fait partie des choses qu'il faut absolument faire quand on visite l'Australie. Mais les aborigènes Anangu, propriétaires traditionnels du site, s'opposent à son ascension, laquelle sera totalement interdite en octobre.
Ces derniers mois, le nombre de visiteurs a nettement augmenté, en particulier les familles qui viennent en camping car et autres 4x4, ce qui pose un problème aux autorités. "On a tellement de fréquentation sur ce segment particulier, on n'a pas suffisamment d'infrastructures pour faire face aux voyageurs automobilistes", a déclaré à l'AFP Stephen Schwer, directeur général de Tourism Central Australia Stephen Schwer.
Dans les 12 mois précédant le mois de juin, plus de 395.000 personnes ont visité le Parc national Uluru-Kata, soit 20% de plus que l'année précédente, selon l'organisme gouvernemental Parks Australia. Seuls 13% d'entre eux cependant ont fait l'ascension d'Uluru.
"Depuis la restitution d'Uluru et de Kata Tjuta (dômes rocheux proches) à leurs propriétaires traditionnels en 1985, les visiteurs sont encouragés à comprendre et à respecter les Anangu et leur culture", a déclaré un porte-parole de Parks Australia. D'après les tour opérateurs, les Australiens et les Japonais figurent parmi les nationalités les mieux représentées dans la montée d'Uluru.
La station d'élevage de Curtin Springs propose l'une des rares aires de camping disponibles dans un rayon de 100 kilomètres autour d'Uluru. "La grande majorité des gens se comportent bien" mais des centaines de personnes s'installent illégalement au bord des routes, dit à l'AFP Lyndee Severin, membre de la famille propriétaire des lieux. "Certains pensent qu'ils sont au-dessus des lois".
Ces derniers mois, le nombre de visiteurs a nettement augmenté, en particulier les familles qui viennent en camping car et autres 4x4, ce qui pose un problème aux autorités. "On a tellement de fréquentation sur ce segment particulier, on n'a pas suffisamment d'infrastructures pour faire face aux voyageurs automobilistes", a déclaré à l'AFP Stephen Schwer, directeur général de Tourism Central Australia Stephen Schwer.
Camping sauvage
Les sites réservés au camping légal sont pleins et les touristes qui n'ont pas réservé à l'avance font en conséquence du camping sauvage. "Les gens ne se rendent pas compte que lorsqu'ils sortent des routes, ils pénètrent illégalement dans des terres d'élevage, des terres aborigènes ou des terres protégées", a ajouté M. Schwer. "Malheureusement, les gens déversent les eaux des toilettes de leurs véhicules sur ce qu'ils croient être des terrains déserts mais qui en fait sont des terrains privés".Dans les 12 mois précédant le mois de juin, plus de 395.000 personnes ont visité le Parc national Uluru-Kata, soit 20% de plus que l'année précédente, selon l'organisme gouvernemental Parks Australia. Seuls 13% d'entre eux cependant ont fait l'ascension d'Uluru.
Les Aborigènes Anangu vénèrent le site depuis des dizaines de milliers d'années et celui-ci revêt à leurs yeux une énorme importance spirituelle et culturelle.
"Depuis la restitution d'Uluru et de Kata Tjuta (dômes rocheux proches) à leurs propriétaires traditionnels en 1985, les visiteurs sont encouragés à comprendre et à respecter les Anangu et leur culture", a déclaré un porte-parole de Parks Australia. D'après les tour opérateurs, les Australiens et les Japonais figurent parmi les nationalités les mieux représentées dans la montée d'Uluru.
La station d'élevage de Curtin Springs propose l'une des rares aires de camping disponibles dans un rayon de 100 kilomètres autour d'Uluru. "La grande majorité des gens se comportent bien" mais des centaines de personnes s'installent illégalement au bord des routes, dit à l'AFP Lyndee Severin, membre de la famille propriétaire des lieux. "Certains pensent qu'ils sont au-dessus des lois".