A Saint-Barthélemy, le calme du cimetière marin de Lorient est déjà troublé: tout doit être prêt avant l'inhumation lundi de Johnny Hallyday, qui contre-toute attente a choisi cette petite île française des Caraïbes pour dernière demeure.
La1ère (avec AFP) •
La villa que le chanteur avait fait construire sur les hauteurs du quartier de Marigot, endommagée par l'ouragan Irma du 6 septembre, est aussi en chantier avant d'accueillir la famille endeuillée du chanteur, qui a l'habitude d'y venir l'été.
Deux jours après "l'hommage populaire" organisé à Paris pour lequel les autorités attendent plusieurs centaines de milliers de fans, ils ne seront sans doute que quelques intimes à se recueillir lundi devant la sépulture, dans ce petit cimetière de croix immaculées, généreusement fleuri, en bord de mer.
Mais autant le rocker et sa famille s'étaient fait apprécier de tous depuis neuf ans, autant cette fois l'arrivée prévisible en masse de journalistes, photographes et curieux crée un trouble: de nombreuses célébrités privilégient Saint-Barth précisément parce qu'elles savent qu'ici leur intimité est sacrée.
"L'île est trop petite, le cimetière aussi, ça va être ingérable", s'inquiète un natif de l'île. "On va voir encore plus de touristes, alors que Saint-Barth est déjà surchargée en saison. Sans parler de l'image d'île des stars qui nous colle à la peau. Avec Johnny, tout le monde a déjà oublié Irma...".