Lieu de villégiature des stars, l'île antillaise de Saint-Barthélemy, où Johnny Hallyday doit être inhumé, est connue du grand public pour son tourisme de luxe et la beauté de ses lagons, récemment éprouvée toutefois par l'ouragan Irma.
La 1ère (avec AFP) •
Autrefois commune de la Guadeloupe, Saint-Barth, comme on l'appelle, est devenue autonome de ce département d'Outre-mer après les élections territoriales de juillet 2007, prenant alors le statut de Collectivités d'Outre-mer (COM).
Découverte par Christophe Colomb en 1493 puis achetée par la France à l'Ordre de Malte en 1674, Saint-Barth fut cédée au Royaume de Suède en 1784, avant d'être rétrocédée définitivement à la France par le traité du 10 août 1877.
Repaire pour riches célébrités
Grâce au statut de port franc de l'île, hérité de l'époque suédoise, les habitants de Saint-Barth sont non imposables sur le revenu, c'est donc un repaire pour riches célébrités comme Gwyneth Paltrow, Steven Spielberg, Beyoncé ou Kate Moss. Le coût de la vie y est extrêmement élevé.
La principale activité est le tourisme de luxe : 37% des emplois de l'île sont liés au tourisme. En 2013, elle a accueilli 334.000 visiteurs. Le prix moyen d'une chambre hôtelière y est estimé à 682 euros, selon le Comité territorial du tourisme.
Le corps électoral de Saint-Barth vote très majoritairement à droite. La députée de la circonscription de Saint-Barthélemy et Saint-Martin est Claire Guion-Firmon (LR). Le sénateur de Saint-Barthélemy Michel Magras (LR). L'île est administrée par un Conseil territorial de 19 membres et un Conseil exécutif de 7 membres.
Les services de l'État sont regroupés au sein d'une délégation unique implantée sur Saint Martin, une préfecture chargée de concevoir et mettre en oeuvre les politiques publiques des deux îles. Contrairement à sa voisine, Saint-Barthélemy ne fait pas partie de l'Union européenne.