Sept mois après le traumatisme d'Irma, et moins de deux mois avant le début de la nouvelle saison cyclonique, l'île de Saint-Martin se prépare pour éviter un nouveau désastre.
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Un système de SMS d'alerte et une signalétique, à plus long terme des sirènes et des abris plus solides: les premiers dispositifs pour prévenir les prochaines saisons cycloniques ont été présentés mardi à Saint-Martin, sept mois après le passage dévastateur de l'ouragan Irma.
En attendant, les autorités prévoient une vaste opération de sensibilisation à travers une signalétique et des panneaux indiquant les comportements à adopter. Pour l'ouragan Irma, qui a fait 11 morts et endommagé quasiment tous les bâtiments de l'île en septembre, "on a demandé de quitter les quartiers à risques, on a envoyé des bus". "Ils sont revenus à vide. Peut-être que la population n'y a pas cru ou n'avait pas conscience du risque. Il faut lever ces interrogations par des actions de sensibilisation et d'éducation", a ajouté Anne Laubiès.
"Nous travaillons avec les opérateurs pour faire parvenir aux administrés des SMS d'alerte", a renchéri Daniel Gibbs, le président de la Collectivité de Saint-Martin. "Nous mettons en place également une nouvelle application, "My City", qui sera un relais d'alerte". La collectivité, qui a prévu 150.000 euros pour les moyens d'alerte et de communication, veut aussi augmenter son parc de mégaphones.
L'objectif à long terme est d'avoir "une capacité d'accueil de 3.000 à 3.500 personnes avec des abris majeurs", précise Daniel Gibbs. La préfète a aussi insisté sur le besoin d'abris "multirisques" et mieux armés pour répondre à des situations qui peuvent durer, comme cela a été le cas avec Irma.
Mais face à l'alerte tsunami, "nous ne sommes pas complètement prêts", a-t-elle reconnu: outre l'absence de sirènes, "il faut définir les zones de repli" et "organiser ce repli pour que tout le monde ne se rue pas au même endroit. Une cartographie est en cours de réalisation avec le concours de l'université de Montpellier".
Fiabiliser l'alerte
A 52 jours du début de la saison cyclonique, la première étape est d'améliorer et de fiabiliser l'alerte. "En ce qui concerne les tsunamis et les séismes, la question des sirènes est étudiée actuellement pour relancer les études, notamment auprès de la sécurité civile. Mettre en place un système d'alerte avec les sirènes sera envisageable dans 2 à 3 ans", a expliqué la préfète Anne Laubiès.En attendant, les autorités prévoient une vaste opération de sensibilisation à travers une signalétique et des panneaux indiquant les comportements à adopter. Pour l'ouragan Irma, qui a fait 11 morts et endommagé quasiment tous les bâtiments de l'île en septembre, "on a demandé de quitter les quartiers à risques, on a envoyé des bus". "Ils sont revenus à vide. Peut-être que la population n'y a pas cru ou n'avait pas conscience du risque. Il faut lever ces interrogations par des actions de sensibilisation et d'éducation", a ajouté Anne Laubiès.
"Nous travaillons avec les opérateurs pour faire parvenir aux administrés des SMS d'alerte", a renchéri Daniel Gibbs, le président de la Collectivité de Saint-Martin. "Nous mettons en place également une nouvelle application, "My City", qui sera un relais d'alerte". La collectivité, qui a prévu 150.000 euros pour les moyens d'alerte et de communication, veut aussi augmenter son parc de mégaphones.
Augmenter les capacités d'accueil d'urgence
Elle veut aussi tripler la capacité d'accueil des abris et les rendre plus autonomes et opérationnels. La collectivité va investir 1,7 million d'euros pour la mise en sécurité des bâtiments équipés de lits, lampes, radios, toilettes indépendantes, citerne et groupe électrogène.L'objectif à long terme est d'avoir "une capacité d'accueil de 3.000 à 3.500 personnes avec des abris majeurs", précise Daniel Gibbs. La préfète a aussi insisté sur le besoin d'abris "multirisques" et mieux armés pour répondre à des situations qui peuvent durer, comme cela a été le cas avec Irma.
Mais face à l'alerte tsunami, "nous ne sommes pas complètement prêts", a-t-elle reconnu: outre l'absence de sirènes, "il faut définir les zones de repli" et "organiser ce repli pour que tout le monde ne se rue pas au même endroit. Une cartographie est en cours de réalisation avec le concours de l'université de Montpellier".