Une demie-tonne d'écailles de tortues marines menacées d'extinction a été interceptée à l'aéroport Roissy-Charles de Gaulle, a annoncé la douane mardi, évoquant la "plus importante saisie" de ce genre "jamais effectuée en France".
•
Environ 5.000 écailles, correspondant à près de 400 tortues « Eretmochelys Imbricata », ont été découvertes par les douaniers le 13 juillet. Elles étaient conditionnées dans 15 cartons expédiés en fret aérien depuis Haïti à destination du Vietnam, a précisé le directeur interrégional des douanes de Roissy Philippe Legué à l'attention des ministres de la Transition écologique Nicolas Hulot et des Comptes publics Gérald Darmanin, venus "saluer" une saisie "record" et "encourager" les douaniers à continuer à lutter contre le trafic d'espèces menacées.
A côté de la pile d'écailles de tortues, d'autres saisies récentes étaient exposées : écailles de pangolin, défenses d'éléphant, peau de python, crâne de léopard, etc. "Le trafic des espèces menacées est l'un des trafics les plus importants, qui d'ailleurs alimente d'autres trafics, et c'est une composante importante de l'érosion de la biodiversité", a relevé M. Hulot.
En 2016, la douane indique avoir réalisé 493 constatations portant sur des spécimens protégés, en hausse de 16,5% par rapport à 2015.
Cargaison estimée à 300.000 euros
La cargaison de 496 kg, estimée à 300.000 euros, est une "matière première destinée à une industrie particulière" (lunettes, peignes, pendentifs), a ajouté M. Legué, notant que ces tortues étaient tuées dans ce seul but, n'étant pas comestibles.Saisie "record" d'une demie-tonne d'écailles de tortues marines menacées d'extinction à l'aéroport Roissy-Charles de Gaulle #AFP pic.twitter.com/lH0gnuWsKC
— Agence France-Presse (@afpfr) 19 juillet 2017
A côté de la pile d'écailles de tortues, d'autres saisies récentes étaient exposées : écailles de pangolin, défenses d'éléphant, peau de python, crâne de léopard, etc. "Le trafic des espèces menacées est l'un des trafics les plus importants, qui d'ailleurs alimente d'autres trafics, et c'est une composante importante de l'érosion de la biodiversité", a relevé M. Hulot.
En 2016, la douane indique avoir réalisé 493 constatations portant sur des spécimens protégés, en hausse de 16,5% par rapport à 2015.