En marge du Salon de l'Agriculture, les jurés du concours général agricole se réunissent pour tester des produits. Ils remettront ensuite les prestigieuses médailles du concours agricole. Reportage en coulisses.
Cuillère à la main, Florine Boukhobza étale consciencieusement un peu de miel sur une assiette. "Il a une bonne texture, un peu gélatineuse, la couleur est belle", commente-t-elle avant de reporter ses observations sur une fiche.
Spécialiste en aromathérapie, elle est jurée au concours général agricole du Salon de l'Agriculture. A sa table, on teste des miels de la catégorie "tropical foncé". Impossible d'en savoir plus sur la provenance ou la composition des nectars : tous les produits sont anonymisés avant d'être goûtés. Seul le mot "tropical" et les saveurs laissent penser à des miels d'origine ultramarine : "Dans le miel tropical il y a la faune et la flore, le côté fleuri et boisé du terrain qui va nous apporter une saveur, une odeur et une texture qui lui correspondent et qui s'apprécient."
Florine utilise le miel de façon professionnelle mais les jurés ne sont pas composés que de spécialistes. "A chaque table, il y a un tiers de chaque", explique Chistrine Chevalier, commissaire de salle. "Des professionnels, des personnes formées à la dégustation et qui l'utilisent dans leur quotidien comme des restaurateurs et enfin des simples consommateurs et amateurs qui viennent donner leur avis."
En tout ce mardi, 188 jurés ont pris place dans le pavillon 7 du parc des expositions de la porte de Versailles. C'est la plus grosse journée de dégustation au concours général agricole.
En plus des miels, sont testés des jus de fruits, des confitures, des punchs, des cidres et poirés, du safran et bien sûr, des rhums. Agricole, blanc ou ambré, tous les types et toutes les régions ultramarines productrices de rhum sont représentés. Un symbole fort pour Agnès Mesinel, originaire de la Guadeloupe. Au quotidien, elle travaille dans les relations clientèle mais elle a choisi de se présenter en tant que juré pour "aider les agriculteurs [des Antilles, ndlr] à monter en puissance" dans ce lieu suivi "à l'échelle nationale et même internationale".
Au Salon de l'Agriculture, le concours général agricole permet à certains produits de gagner en visibilité. Y sont représentés toutes les régions de France, même les plus éloignées comme les Outre-mer, qui peuvent ainsi être mieux connues.
Cette année, une nouvelle catégorie est d'ailleurs testée pour tenter d'accroître la visibilité des producteurs ultramarins : le chocolat produit avec des cacaos en provenance d'Outre-mer. Autour d'une table un peu éloignée des autres jurys, 6 testeurs ont goûté plusieurs chocolats. Ils vont devoir déterminer une grille d'évaluation qui permettra de jauger au mieux les chocolats et ainsi peut-être remettre une médaille à un ou plusieurs chocolats dès l'année prochaine.
"Pour le chocolat c'est un peu compliqué, surtout pour anonymer car certaines tablettes sont très reconnaissables", confie Christine Chevalier. Mais pour Naomi Martino, maître-chocolatier de Capesterre-Belle-Eau en Guadeloupe, c'est "un excellent message" pour le chocolat d'Outre-mer. Ses tablettes ont été goûtées ce mardi mais elle ne saura rien de ce qu'en ont pensé les jurés. Il faudra attendre l'an prochain pour peut-être repartir avec les fameux lauriers or, argent ou bronze.
Reportage dans les coulisses du concours général agricole :
Professionnels et amateurs
Florine utilise le miel de façon professionnelle mais les jurés ne sont pas composés que de spécialistes. "A chaque table, il y a un tiers de chaque", explique Chistrine Chevalier, commissaire de salle. "Des professionnels, des personnes formées à la dégustation et qui l'utilisent dans leur quotidien comme des restaurateurs et enfin des simples consommateurs et amateurs qui viennent donner leur avis."
En tout ce mardi, 188 jurés ont pris place dans le pavillon 7 du parc des expositions de la porte de Versailles. C'est la plus grosse journée de dégustation au concours général agricole.
Visibilité
En plus des miels, sont testés des jus de fruits, des confitures, des punchs, des cidres et poirés, du safran et bien sûr, des rhums. Agricole, blanc ou ambré, tous les types et toutes les régions ultramarines productrices de rhum sont représentés. Un symbole fort pour Agnès Mesinel, originaire de la Guadeloupe. Au quotidien, elle travaille dans les relations clientèle mais elle a choisi de se présenter en tant que juré pour "aider les agriculteurs [des Antilles, ndlr] à monter en puissance" dans ce lieu suivi "à l'échelle nationale et même internationale".
Chocolat, nouvelle catégorie
Au Salon de l'Agriculture, le concours général agricole permet à certains produits de gagner en visibilité. Y sont représentés toutes les régions de France, même les plus éloignées comme les Outre-mer, qui peuvent ainsi être mieux connues.
Cette année, une nouvelle catégorie est d'ailleurs testée pour tenter d'accroître la visibilité des producteurs ultramarins : le chocolat produit avec des cacaos en provenance d'Outre-mer. Autour d'une table un peu éloignée des autres jurys, 6 testeurs ont goûté plusieurs chocolats. Ils vont devoir déterminer une grille d'évaluation qui permettra de jauger au mieux les chocolats et ainsi peut-être remettre une médaille à un ou plusieurs chocolats dès l'année prochaine.
"Pour le chocolat c'est un peu compliqué, surtout pour anonymer car certaines tablettes sont très reconnaissables", confie Christine Chevalier. Mais pour Naomi Martino, maître-chocolatier de Capesterre-Belle-Eau en Guadeloupe, c'est "un excellent message" pour le chocolat d'Outre-mer. Ses tablettes ont été goûtées ce mardi mais elle ne saura rien de ce qu'en ont pensé les jurés. Il faudra attendre l'an prochain pour peut-être repartir avec les fameux lauriers or, argent ou bronze.
Reportage dans les coulisses du concours général agricole :